Thomas Becket (vers 1120 - 29 décembre 1170) est une figure historique et religieuse importante de l'Angleterre médiévale. Né à Londres vers 1120, il était d'origine modeste, son père étant un notaire royal. Il montra très tôt des aptitudes exceptionnelles en matière de droit romain et fut employé par Thierry le Bartelémy, chancelier de l'Angleterre, pour qui il travailla pendant plusieurs années.
En 1154, le roi Henri II Plantagenêt nomma Becket archevêque de Canterbury, poste important dans la hiérarchie ecclésiastique de l'Église catholique. Cette nomination suscita la colère du roi, car elle lui avalait un contrôle plus étroit sur l'Église anglaise et ses privilèges.
Thomas Becket s'opposa à Henri II dans les années suivantes, défendant les libertés de l'Église contre les avancements royaux. Le conflit atteignit son apogée lorsque le roi ordonna au parlement anglais d'empêcher Becket de revenir en Angleterre en 1164.
En 1170, Henri II se repentit de ses actions envers Becket et lui fit remettre les clefs de la cathédrale de Canterbury, espérant qu'il pourrait rétablir un dialogue avec l'archevêque. Cependant, à son retour à Canterbury, Becket fut assassiné par des chevaliers anglais au nom du roi le 29 décembre 1170 dans la cathédrale de cette ville.
Après sa mort, Becket fut canonisé en 1173 et est désormais considéré comme un saint de l'Église catholique. Son martyre fut un symbole de la défense des libertés ecclésiastiques face à l'autorité royale et inspirera de nombreux artistes et auteurs dans les siècles suivants.
En 1154, le roi Henri II Plantagenêt nomma Becket archevêque de Canterbury, poste important dans la hiérarchie ecclésiastique de l'Église catholique. Cette nomination suscita la colère du roi, car elle lui avalait un contrôle plus étroit sur l'Église anglaise et ses privilèges.
Thomas Becket s'opposa à Henri II dans les années suivantes, défendant les libertés de l'Église contre les avancements royaux. Le conflit atteignit son apogée lorsque le roi ordonna au parlement anglais d'empêcher Becket de revenir en Angleterre en 1164.
En 1170, Henri II se repentit de ses actions envers Becket et lui fit remettre les clefs de la cathédrale de Canterbury, espérant qu'il pourrait rétablir un dialogue avec l'archevêque. Cependant, à son retour à Canterbury, Becket fut assassiné par des chevaliers anglais au nom du roi le 29 décembre 1170 dans la cathédrale de cette ville.
Après sa mort, Becket fut canonisé en 1173 et est désormais considéré comme un saint de l'Église catholique. Son martyre fut un symbole de la défense des libertés ecclésiastiques face à l'autorité royale et inspirera de nombreux artistes et auteurs dans les siècles suivants.
