En 1985, Tan Jianci travaille sur son premier long métrage intitulé "Le Rêve de l'oiseau au loin" ( remote dream ), adapté du célèbre roman d'Yu Hua. Le film est un succès critique et commercial qui attire l'attention sur le talent de Tan Jianci.
En 1989, Tan réalise "Le Chant des oiseaux perdus" ( lost birds ), dont la trame suivie et le sens profond toucheront les spectateurs. Ce film est sélectionné pour représenter la Chine au Festival international du film de Locarno en Suisse.
En 1992, Tan Jianci collabore avec Zhang Yimou sur le scénario de "Ju Dou" ( double life ), qui sera présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes et recevra l'Étalon de Yakarta pour le meilleur film asiatique.
En 1996, Tan Jianci réalise "L'Œil du dragon" ( Dragon's eye ), qui raconte la vie d'une famille à travers les époques et le dévoilement des secrets de leur mystérieux village. Ce film est présenté au Festival international du film de Locarno en 1996, avant d'être sélectionné pour représenter la Chine aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger.
En 2000, Tan Jianci réalise "Les Portes du paradis" ( Heavenly gates ), qui raconte l'histoire d'une famille de mineurs de charbon dans les années 1940. Ce film est sélectionné pour représenter la Chine au Festival international du film de Moscou en 2000, avant d'être présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 2001.
En 2006, Tan Jianci réalise "Le Rêve évanoui" ( fading dream ), qui raconte l'histoire d'une jeune femme et de son fils, quittant leur village pour trouver un meilleur avenir à Pékin. Ce film est présenté en compétition au Festival international du film de Berlin en 2006, avant d'être sélectionné pour représenter la Chine aux Oscars dans la catégorie meilleur film étranger.
En 2014, Tan Jianci réalise "Le Village perdu" ( lost village ), qui raconte l'histoire de villagers du Yunnan qui doivent lutter contre les difficultés liées à la déforestation et aux inondations. Ce film est sélectionné pour représenter la Chine au Festival international du film de Tokyo en 2014, avant d'être présenté en compétition au Festival international du film de Locarno en 2015.
En 2019, Tan Jianci réalise "Le Printemps de l'exil" ( exile spring ), qui raconte la vie d'une jeune femme qui doit fuir sa région natale pour échapper à un mariage forcé et rechercher un nouveau début en ville. Ce film est sélectionné au Festival international du film de Berlin en 2019, avant d'être présenté en compétition au Festival international du film de Locarno en 2020.
Tan Jianci a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses réalisations, dont le Prix Tiantan pour les films populaires chinois, le Grand prix du jury au Festival international du film de Moscou et le Grand prix au Festival international du film de Shanghai. Il est également membre de l'Académie des arts et lettres taïwanaise, de la Société de réalisation cinématographique de Chine et de l'Association chinoise des réalisateurs.