Elle entre au couvent des Sœurs de Notre-Dame de Namur à l'âge de 18 ans, où elle fait sa profession religieuse en 1956. Ensuite, elle continue ses études pour devenir infirmière et obtient son diplôme en 1960.
En 1963, elle est transférée au couvent de la Miséricorde à Pontoise (Val-d'Oise), où elle travaille comme infirmière auprès des personnes atteintes du syndrome de Down et des enfants malades. C'est là qu'elle développe sa passion pour cette communauté et décide de consacrer sa vie à leur assistance.
En 1967, elle crée l'association française des parents d'enfants atteints du syndrome de Down (AFAPD), qui a depuis évolué en association nationale française pour les personnes handicapées mentales (ANFPHM). Elle est également la fondatrice et présidente de l'association internationale des parents d'enfants atteints du syndrome de Down (IDDC) de 1973 à 2003.
Son combat pour les droits des personnes atteintes du syndrome de Down a permis de changer le regard de la société sur ces personnes et d'améliorer leur intégration sociale. Elle a également été un pionnier dans la lutte contre l'avortement sélectif, une pratique qui tue des milliers d'enfants atteints du syndrome de Down chaque année.
En reconnaissance de son travail, Soeur Noëlle Bernadette a reçu plusieurs prix et distinctions, dont la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur en 2015 et le prix International des Droits de l'Homme en 1983. Elle est également membre honoraire de l'Académie française depuis 2006.
Elle continue à travailler actuellement pour les droits des personnes handicapées mentales et à faire de la sensibilisation auprès de la société sur le sujet. Son combat est toujours d'une grande importance pour défendre les droits de toutes les personnes atteintes de cette condition, qui ont le droit de vivre une vie pleine et heureuse comme tous les autres citoyens.