Sarah Moore Grimké (juillet 1820 - décembre 1905) était une abolitionniste et féministe américaine, née à Charleston, Caroline du Sud. Elle est devenue célèbre pour ses efforts en faveur des droits civiques des Afro-Américains et du suffrage féminin.
Originaire d'une famille aisée, elle reçut une éducation privilégiée. Malgré cela, la violence de l'esclavage lui fit prendre conscience de la nécessité de changer les conditions socio-politiques de sa société.
En 1836, à l'âge de seize ans, elle entendit pour la première fois un discours abolitionniste. Elle fut marquée par cet événement et commença à s'intéresser à cette cause. En 1837, elle écrivit une lettre contre l'esclavage au vice-président John C. Calhoun, sans réponse de sa part.
En 1839, sa sœur Angelina et elle-même furent excommuniquées par leur église en raison de leurs positions abolitionnistes. L'année suivante, les deux sœurs quittèrent la Caroline du Sud pour s'installer à Philadelphie, où elles travaillèrent activement avec l'American Anti-Slavery Society.
En 1840, Sarah Grimké fut arrêtée à Boston et emprisonnée à Charleston lorsqu'elle refusa de quitter une réunion abolitionniste illégale. Elle fut libérée deux semaines plus tard grâce à l'intervention de son père et d'autres membres de sa famille.
En 1842, Sarah Grimké rencontra Theodore Dwight Weld, un abolitionniste renommé, et ils commencèrent une relation sentimentale qui dura plusieurs années.
Dans les années 1850, Sarah Grimké s'engagea également pour le suffrage féminin. Elle écrivit plusieurs discours en faveur de ce droit aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle fut une pionnière dans la lutte pour les droits des femmes, considérée comme l'une des premières féministes américaines.
En 1860, Sarah Grimké se maria avec Francis James Sargeant, un abolitionniste et avocat new-yorkais, mais elle continua à être active dans le mouvement abolitionniste jusqu'à la fin de la guerre civile américaine.
Après la guerre, elle s'engagea également pour les droits des femmes, notamment en faveur du suffrage féminin et de l'égalité salariale entre hommes et femmes. Elle fut une membre fondatrice de la National Woman Suffrage Association (Société nationale pour le suffrage des femmes) en 1869.
Sarah Grimké décéda à Seneca Falls, État de New York, en décembre 1905, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Elle laisse une importante trace dans l'histoire américaine en tant que défenseure des droits civiques des Afro-Américains et du suffrage féminin.
Originaire d'une famille aisée, elle reçut une éducation privilégiée. Malgré cela, la violence de l'esclavage lui fit prendre conscience de la nécessité de changer les conditions socio-politiques de sa société.
En 1836, à l'âge de seize ans, elle entendit pour la première fois un discours abolitionniste. Elle fut marquée par cet événement et commença à s'intéresser à cette cause. En 1837, elle écrivit une lettre contre l'esclavage au vice-président John C. Calhoun, sans réponse de sa part.
En 1839, sa sœur Angelina et elle-même furent excommuniquées par leur église en raison de leurs positions abolitionnistes. L'année suivante, les deux sœurs quittèrent la Caroline du Sud pour s'installer à Philadelphie, où elles travaillèrent activement avec l'American Anti-Slavery Society.
En 1840, Sarah Grimké fut arrêtée à Boston et emprisonnée à Charleston lorsqu'elle refusa de quitter une réunion abolitionniste illégale. Elle fut libérée deux semaines plus tard grâce à l'intervention de son père et d'autres membres de sa famille.
En 1842, Sarah Grimké rencontra Theodore Dwight Weld, un abolitionniste renommé, et ils commencèrent une relation sentimentale qui dura plusieurs années.
Dans les années 1850, Sarah Grimké s'engagea également pour le suffrage féminin. Elle écrivit plusieurs discours en faveur de ce droit aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle fut une pionnière dans la lutte pour les droits des femmes, considérée comme l'une des premières féministes américaines.
En 1860, Sarah Grimké se maria avec Francis James Sargeant, un abolitionniste et avocat new-yorkais, mais elle continua à être active dans le mouvement abolitionniste jusqu'à la fin de la guerre civile américaine.
Après la guerre, elle s'engagea également pour les droits des femmes, notamment en faveur du suffrage féminin et de l'égalité salariale entre hommes et femmes. Elle fut une membre fondatrice de la National Woman Suffrage Association (Société nationale pour le suffrage des femmes) en 1869.
Sarah Grimké décéda à Seneca Falls, État de New York, en décembre 1905, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Elle laisse une importante trace dans l'histoire américaine en tant que défenseure des droits civiques des Afro-Américains et du suffrage féminin.
