Saint-Légер Patrice, né le 30 octobre 1954 à Paris et décédé le 18 juin 2006 à Dakar (Sénégal), est un militaire français connu pour avoir été commandant du Rassemblement Africain pour la Démocratie et la Justice (RADJ) dans les années 1990 en Côte d'Ivoire.
Né de parents franco-ivoiriens, Saint-Légér Patrice a grandi en Côte d'Ivoire avant de rejoindre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1973. Il a ensuite servi dans l'armée française et participé à la guerre du Sahel (1987-1990).
De retour en Côte d'Ivoire, il s'engagea dans la politique militaire en devenant le chef de l'opposition lors de la crise civile qui frappa la Côte d'Ivoire à la fin des années 1990. Il mena plusieurs campagnes militaires contre les forces du président Henri Konan Bédié et se proclama président de la République de Côte d'Ivoire en septembre 1999.
La crise militaire s'achevant par une réconciliation nationale, Saint-Légér Patrice quitta la Côte d'Ivoire et ne revint pas sur le territoire ivoirien jusqu'en 2005, où il devint conseiller du président Laurent Gbagbo.
En juin 2006, Saint-Légér Patrice fut tué par balles à Dakar (Sénégal) lors d'une fusillade entre ses gardes et les forces de sécurité sénégalaises. Cette mort suscita des rumeurs et des spéculations sur la personne ou l'institution qui était derrière cet assassinat.
Malgré sa brève carrière politique, Saint-Légér Patrice reste une figure controversée en Côte d'Ivoire et est considéré par certains comme un héros de la démocratie ou bien un tyran militaire selon les points de vue.
Né de parents franco-ivoiriens, Saint-Légér Patrice a grandi en Côte d'Ivoire avant de rejoindre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1973. Il a ensuite servi dans l'armée française et participé à la guerre du Sahel (1987-1990).
De retour en Côte d'Ivoire, il s'engagea dans la politique militaire en devenant le chef de l'opposition lors de la crise civile qui frappa la Côte d'Ivoire à la fin des années 1990. Il mena plusieurs campagnes militaires contre les forces du président Henri Konan Bédié et se proclama président de la République de Côte d'Ivoire en septembre 1999.
La crise militaire s'achevant par une réconciliation nationale, Saint-Légér Patrice quitta la Côte d'Ivoire et ne revint pas sur le territoire ivoirien jusqu'en 2005, où il devint conseiller du président Laurent Gbagbo.
En juin 2006, Saint-Légér Patrice fut tué par balles à Dakar (Sénégal) lors d'une fusillade entre ses gardes et les forces de sécurité sénégalaises. Cette mort suscita des rumeurs et des spéculations sur la personne ou l'institution qui était derrière cet assassinat.
Malgré sa brève carrière politique, Saint-Légér Patrice reste une figure controversée en Côte d'Ivoire et est considéré par certains comme un héros de la démocratie ou bien un tyran militaire selon les points de vue.
