Benoît est né dans une famille noble et riche, qui appartenait à la tribu des Sabins. Son enfance fut marquée par la mort prématurée de ses deux parents, ce qui le laissa orphelin. Il fut élevé par sa grand-mère et son oncle, mais l'environnement familial ne semblait pas convenir à Benoît.
Vers 500, Benoît fit le vœu de se consacrer entièrement à Dieu. Ayant décidé d'abandonner la vie mondaine, il se retira dans les montagnes et vécut comme un ermite. Son isolement ne fut cependant pas complet : il attira autour de lui une communauté de disciples qui désiraient également suivre sa règle de vie ascétique.
Vers 529, Benoît se rendit à Rome pour demander au pape Jean Ier l'autorisation d'organiser des monastères féminins et masculins. Le pape lui accorda cette autorisation et il fonda son premier monastère à Subiaco, puis plusieurs autres dans la région. Finalement, en 529 ou 530, Benoît fonda l'abbaye de Montecassino, qui devint par la suite le berceau des moines bénédictins.
Benoît écrivit également une règle monastique connue sous le nom de "Regula Sancti Benedicti", qui est toujours en vigueur aujourd'hui dans les monastères bénédictins et a servi de modèle pour les autres ordres religieux. Sa règle, centrée sur la prière, l'œuvre manuelle, la lectures des Écritures saintes et l'obéissance aux supérieurs, restait un modèle d'unité et de stabilité pour les monastères chrétiens.
Saint Benoît de Nursie mourut le 21 janvier 547. Il fut canonisé par l'Église catholique en 1020 et est fêté le 21 janvier. Il a laissé une importante héritage spirituel, qui a influencé les religions chrétiennes de l'Occident et de l'Orient. Il reste un modèle pour les moines et les religieuses, ainsi que pour tous ceux qui veulent vivre une vie dévouée à Dieu.