Il naît dans une famille modeste mais aime très tôt la peinture. Il entre à l'École des Beaux-Arts de Quimper puis à celle de Rennes. Son talent est remarqué et il reçoit plusieurs bourses qui lui permettent d'aller étudier à Paris, où il fréquente les ateliers de Léon Cogniet et Alexandre Cabanel.
Sa carrière décolle lorsqu'il publie des illustrations pour des journaux comme "Le Figaro" ou "La Lune". Il devient rapidement un collaborateur régulier de ce dernier, où il publie ses propres œuvres ainsi que celles d'autres artistes.
En 1864, Redon expose son travail au Salon des artistes français pour la première fois et obtient une mention honorable. Il continue à exposer régulièrement et à travailler comme illustrateur, mais ses sujets de préférence sont désormais les thèmes symboliques, fantastiques ou érotiques qui caractérisent le Symbolisme.
En 1876, il illustre l'ouvrage "Les Enfances du Diable" de Stéphane Mallarmé et, en 1879, expose ses œuvres au premier Salon des XX, où il rencontre le peintre Odilon Redon. Il est alors un représentant reconnu de l'Art nouveau et du Symbolisme.
Redon se tourne également vers la gravure, notamment pour les journaux satiriques "Le Rire" et "La Lune Révée", où il publie des gravures érotiques sous pseudonyme. Sa carrière atteint son apogée lorsqu'il expose à la galerie Durand-Ruel en 1902.
En plus de son travail artistique, Redon est également connu pour sa contribution au mouvement féministe. Il appuie les femmes dans leur démarche pour devenir artistes et illustre des textes féministes.
Redon Jean meurt le 5 juin 1906 à Paris. Sa carrière aura duré près de cinquante ans, il aura été un artiste prolifique et un pionnier du Symbolisme et de l'Art nouveau. Ses œuvres sont toujours exposées dans des musées et des galeries en France et dans le monde entier.