Jean-Marie Le Pen, né le 20 août 1928 à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), est un homme politique français. Il a été le fondateur et le chef historique du Front national (FN), parti politique nationaliste, populiste et de droite extrême française.
Après une carrière militaire dans l'armée française, il entre en politique en 1953, comme conseiller municipal d'Alger. Il s'engage alors dans le mouvement gaulliste, mais se rapproche plus tard du Rassemblement du peuple français (RPF) de Jean Dupont-Aignan et du mouvement nationaliste français (MNF) de François Duprat.
En 1972, il fonde l'Union nationale française (UNF), qui devient le Mouvement national républicain en 1978 puis l'Union nationale (UNE) en 1980. Il s'allie avec Philippe Pétain en vue des élections législatives de 1981, mais ne recueille que 3 % des voix et son mouvement est dissout par le gouvernement socialiste.
En 1974, il entre à l'Assemblée nationale française, sous les couleurs du RPR. Il quitte ce parti en 1976 pour fonder le Front national l'année suivante avec Jean-Karim Tabbane, Charles Delouvrier et André Dhérac.
Lors des élections européennes de juin 1984, le Front national obtient près de 11 % des voix et envoie ses premiers députés à Strasbourg. Jean-Marie Le Pen est réélu dans la circonscription Nord-Ouest en mars 1986 puis en juin 1988.
Lors des élections législatives de 1988, le Front national obtient 35 sièges, ce qui fait de lui l'opposition officielle au gouvernement socialiste. Lors du second tour, il recueille 14,4 % des voix. Il est réélu député en juin 1993 et juin 1997.
Lors des élections présidentielles de 2002, il arrive en deuxième position lors du premier tour avec près de 16,9 % des suffrages exprimés, ce qui le qualifie pour le second tour. Il recueille finalement 17,8 % des voix face à Jacques Chirac.
Lors des élections législatives de 2002, Jean-Marie Le Pen est réélu député dans la 10ème circonscription du Nord avec près de 46 % des voix. Mais il est exclu du Front national le 3 mars 2005 pour avoir soutenu Jacques Chirac au second tour de l'élection présidentielle contre Jean-Marie Le Pen fils, qui avait lui-même pris la tête du parti en avril 2002.
Il quitte le FN et fonde le Mouvement national républicain (MNR) en février 2009, puis le Front patriotique (FP) en septembre 2011 avec Nicolas Dupont-Aignan. Il se retire de la vie politique en décembre 2015.
En janvier 2018, il est condamné à huit mois de prison ferme et à une amende de 30 000 euros pour avoir comparé l'Holocauste aux "petites choses" de la Shoah sur BFMTV en 2014. Il a été également condamné à des peines plus légères pour ses déclarations antisémites et homophobes ainsi que pour le refus de porter un tablier blanc lorsqu'il était député à l'Assemblée nationale.
Après une carrière militaire dans l'armée française, il entre en politique en 1953, comme conseiller municipal d'Alger. Il s'engage alors dans le mouvement gaulliste, mais se rapproche plus tard du Rassemblement du peuple français (RPF) de Jean Dupont-Aignan et du mouvement nationaliste français (MNF) de François Duprat.
En 1972, il fonde l'Union nationale française (UNF), qui devient le Mouvement national républicain en 1978 puis l'Union nationale (UNE) en 1980. Il s'allie avec Philippe Pétain en vue des élections législatives de 1981, mais ne recueille que 3 % des voix et son mouvement est dissout par le gouvernement socialiste.
En 1974, il entre à l'Assemblée nationale française, sous les couleurs du RPR. Il quitte ce parti en 1976 pour fonder le Front national l'année suivante avec Jean-Karim Tabbane, Charles Delouvrier et André Dhérac.
Lors des élections européennes de juin 1984, le Front national obtient près de 11 % des voix et envoie ses premiers députés à Strasbourg. Jean-Marie Le Pen est réélu dans la circonscription Nord-Ouest en mars 1986 puis en juin 1988.
Lors des élections législatives de 1988, le Front national obtient 35 sièges, ce qui fait de lui l'opposition officielle au gouvernement socialiste. Lors du second tour, il recueille 14,4 % des voix. Il est réélu député en juin 1993 et juin 1997.
Lors des élections présidentielles de 2002, il arrive en deuxième position lors du premier tour avec près de 16,9 % des suffrages exprimés, ce qui le qualifie pour le second tour. Il recueille finalement 17,8 % des voix face à Jacques Chirac.
Lors des élections législatives de 2002, Jean-Marie Le Pen est réélu député dans la 10ème circonscription du Nord avec près de 46 % des voix. Mais il est exclu du Front national le 3 mars 2005 pour avoir soutenu Jacques Chirac au second tour de l'élection présidentielle contre Jean-Marie Le Pen fils, qui avait lui-même pris la tête du parti en avril 2002.
Il quitte le FN et fonde le Mouvement national républicain (MNR) en février 2009, puis le Front patriotique (FP) en septembre 2011 avec Nicolas Dupont-Aignan. Il se retire de la vie politique en décembre 2015.
En janvier 2018, il est condamné à huit mois de prison ferme et à une amende de 30 000 euros pour avoir comparé l'Holocauste aux "petites choses" de la Shoah sur BFMTV en 2014. Il a été également condamné à des peines plus légères pour ses déclarations antisémites et homophobes ainsi que pour le refus de porter un tablier blanc lorsqu'il était député à l'Assemblée nationale.
