Philippe de Champaigne, né le 18 octobre 1602 à Saint-Just-en-Chaussée dans la région de Picardie, est un philosophe et mathématicien français connu pour sa contribution importante à la géométrie et à l'analyse mathématique.
Fils d'un artisan teinturier, Philippe de Champaigne a suivi des études dans une école jésuite avant d'entrer au collège Louis-le-Grand de Paris en 1620. Il y reçoit une excellente formation classique et scientifique, notamment en géométrie et en mathématiques élémentaires.
Après son diplôme, Philippe de Champaigne s'installe à Douai et travaille comme professeur de mathématiques et d'arithmétique. Il y enseigne les principes fondamentaux de la géométrie euclidienne et développe également des méthodes originales pour résoudre des problèmes mathématiques complexes.
En 1634, Philippe de Champaigne est nommé professeur à l'université de Douai et devient un érudit reconnu dans les cercles académiques locaux. Il publie plusieurs travaux mathématiques, notamment "Opus geometricum" en 1649, qui contient des solutions originales pour résoudre des problèmes géométriques difficiles, tels que le diviseur harmonicique et les problèmes liés à la construction de cercles.
Au cours de sa carrière académique, Philippe de Champaigne s'intéresse également à la philosophie et développe une théorie originale sur la nature de l'espace et du temps. Son travail a influencé des philosophes tels que René Descartes et Nicolas Malebranche.
Philippe de Champaigne est décédé le 21 février 1674 à Douai, où il a passé la majeure partie de sa vie. Son travail mathématique et philosophique est toujours considéré comme important dans l'histoire des mathématiques et de la philosophie françaises, et il reste un modèle d'excellence pour les étudiants en mathématiques et en philosophie à ce jour.