Paul Barras (24 juillet 1755 - 26 décembre 1829) est un général et homme politique français, né à Saint-Jean-d'Angély dans le département de la Charente-Maritime. Il fut l'un des principaux acteurs de la Révolution française.
Après avoir servi sous Louis XVI comme capitaine d'artillerie au régiment du Dauphin, Barras participa à la guerre de la première coalition en 1792. Blessé deux fois lors de la bataille de Valmy, il fut promu général de brigade en 1793 pour ses actions héroïques.
Cependant, ses convictions royalistes le firent inscrire sur la liste des suspects et le contraint à s'exiler durant la Terreur. Il revint en France après Thermidor et fut impliqué dans plusieurs événements notables : il défendit avec succès Lyon contre les troupes royalistes, puis participa à l'insurrection de Vendémiaire (1795), qui mit fin au coup d'État royaliste.
En 1796, Barras devint ministre de la Guerre sous le Directoire, en même temps que Robespierre et Danton étaient condamnés à mort et exécutés. Il fut également l'un des principaux négociateurs du traité de Campo Formio qui mit fin à la guerre de la première coalition.
En 1799, Barras fut l'un des rares membres du Directoire à défier le coup d'État de Bonaparte. Cependant, en 1800, il se tourna vers lui et accepta de devenir membre du Sénat conservateur. Après la chute de Napoléon, Barras prit une part active aux événements qui conduisirent à l'établissement du Premier Empire, puisqu'il fut un des principaux artisans de la Révolution de 1830 qui permit à Louis-Philippe d'accéder au pouvoir.
Après son départ de la vie politique en 1815, Barras se consacra à l'écriture et publia plusieurs ouvrages sur les événements révolutionnaires et napoléoniens dans lesquels il fit preuve d'une clairvoyance remarquable. Il décéda le 26 décembre 1829, âgé de 74 ans.
Après avoir servi sous Louis XVI comme capitaine d'artillerie au régiment du Dauphin, Barras participa à la guerre de la première coalition en 1792. Blessé deux fois lors de la bataille de Valmy, il fut promu général de brigade en 1793 pour ses actions héroïques.
Cependant, ses convictions royalistes le firent inscrire sur la liste des suspects et le contraint à s'exiler durant la Terreur. Il revint en France après Thermidor et fut impliqué dans plusieurs événements notables : il défendit avec succès Lyon contre les troupes royalistes, puis participa à l'insurrection de Vendémiaire (1795), qui mit fin au coup d'État royaliste.
En 1796, Barras devint ministre de la Guerre sous le Directoire, en même temps que Robespierre et Danton étaient condamnés à mort et exécutés. Il fut également l'un des principaux négociateurs du traité de Campo Formio qui mit fin à la guerre de la première coalition.
En 1799, Barras fut l'un des rares membres du Directoire à défier le coup d'État de Bonaparte. Cependant, en 1800, il se tourna vers lui et accepta de devenir membre du Sénat conservateur. Après la chute de Napoléon, Barras prit une part active aux événements qui conduisirent à l'établissement du Premier Empire, puisqu'il fut un des principaux artisans de la Révolution de 1830 qui permit à Louis-Philippe d'accéder au pouvoir.
Après son départ de la vie politique en 1815, Barras se consacra à l'écriture et publia plusieurs ouvrages sur les événements révolutionnaires et napoléoniens dans lesquels il fit preuve d'une clairvoyance remarquable. Il décéda le 26 décembre 1829, âgé de 74 ans.
