Après avoir étudié les sciences politiques et la littérature arabe à l'université d'Alger, elle a commencé sa carrière dans le journalisme en 1943. Elle a travaillé pour divers journaux et magazines algériens, mais est devenue célèbre en 1950 lorsque son émission radiophonique "La Femme algérienne" est apparue sur Radio Algérie. L'émission traitait des questions telles que la santé maternelle, l'éducation féminine et les droits de la femme algérienne.
En 1956, lorsque l'Algérie a obtenu son indépendance, Zohra Daoud est devenue une députée à l'Assemblée nationale algérienne. Elle a continué à travailler en faveur des droits des femmes et à promouvoir la participation des femmes dans le processus politique algérien. En 1962, elle a été nommée ministre de la Famille et de la Population sous le gouvernement de Ben Bella.
En 1965, après un putsch militaire, Zohra Daoud a démissionné de son poste et s'est retirée de la vie politique active. Elle a continué à écrire et à participer à des événements culturels en Algérie et à l'étranger jusqu'à sa mort, le 24 août 1986.
En 2005, Zohra Daoud a été décorée du grade de Commandeur de la Légion d'honneur française pour ses services rendus au mouvement féministe et à l'indépendance algérienne. En 2016, un parc commémoratif en son honneur a été inauguré à Alger.
Zohra Daoud a laissé une légende qui continue de vivre dans les esprits des féministes et des activistes algériens et mondiaux. Sa contribution au mouvement féministe et à l'indépendance algérienne est incontestable, et elle reste un modèle pour les générations futures.