Il est connu pour son rôle essentiel dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, notamment par sa participation au mouvement pour les droits civiques des Noirs et à son emblématique discours sur la Montagne de l'Humanité.
Fils du pasteur baptiste Martin Luther King Sr., il étudie à l'université Morehouse et à la Faculté de Théologie de Crozer, puis à la Faculté de Droit de l'Université de Boston, où il obtient un doctorat en droit.
En 1954, il est ordonné pasteur dans l'Église baptiste du Sud. En 1955, il devient le pasteur de la Maison Baptiste Ebenezer d'Alabama, qui sert de foyer à l'organisation des Boycott de bus de Montgomery, une manifestation non-violente contre la ségrégation raciale dans les transports en commun.
En 1957, il cofonde le Southern Christian Leadership Conference (SCLC), un organisme qui défend les intérêts des Noirs et milite pour leur droits civiques. En tant que président de l'organisation, il est le leader de plusieurs manifestations non-violentes contre la ségrégation raciale, notamment la Marche sur Washington pour le travail et la liberté en 1963, à laquelle il a donné son célèbre discours, ainsi que la marche de Selma vers Montgomery en 1965.
En décembre 1964, Martin Luther King Jr. reçoit le prix Nobel de la paix pour ses réalisations dans la lutte contre la ségrégation raciale et pour sa promotion des droits civiques. Il devient ainsi le plus jeune lauréat du prix Nobel à l'époque.
Le 4 avril 1968, Martin Luther King Jr. est assassiné à Memphis en Tennessee, où il était pour soutenir les travailleurs de l'usine d'électrolyse locales qui se battaient pour de meilleures conditions de travail. Son enterrement a lieu quatre jours plus tard dans sa ville natale, Atlanta.
En 1986, Martin Luther King Jr. est déclaré jour férié aux États-Unis et en 2004, le Congrès des États-Unis adopte un projet de loi pour honorer la vie et les réalisations de ce leader historique.