Dès sa naissance, Marie semble être destinée à une carrière religieuse dans l'Église catholique romaine. Mais, en 1533, son père se sépare de sa mère pour épouser Anne Boleyn, qui donnera plus tard naissance à Élisabeth Ire d'Angleterre. Cet acte, qui brise les liens entre l'Église anglaise et le Vatican, entraîne la rupture définitive de Marie avec sa mère.
En 1533, Henri VIII fait proclamer Marie reine d'Écosse par le Parlement anglais, ce qui lui permet de contrôler plus facilement l'Écosse et ses relations avec la France. Cependant, en 1542, Marie est renversée du trône écossais et est remplacée par son cousin Jacques V.
Marie retourne à la Cour anglaise, où elle est éduquée auprès de Catherine Howard, quatrième épouse d'Henri VIII. Cependant, Henri VIII se sépare de sa cinquième femme, Catherine Howard, en 1546 et Marie devient une figure centrale à la cour, car elle est la dernière enfant survivante de la première femme d'Henri VIII.
En 1553, Henri VIII meurt et la succession passe entre les filles du roi. Élisabeth Ire, cependant, n'est pas protestante, ce qui rend son accession au trône très controversée. Marie, quant à elle, est convertie à la foi catholique par Edward Courtenay, évêque de Norwich, et accepte d'être proclamée reine d'Angleterre, mais seulement si Élisabeth ne succède pas au trône.
En 1553, Marie monte sur le trône et commence à réintroduire la pratique catholique dans l'Église anglaise. Elle est rapidement confrontée à un conflit avec les protestants de la Cour, qui n'acceptent pas son règne. Cependant, elle parvient à maintenir son pouvoir grâce à l'appui des catholiques et de certains membres de la Cour.
En 1558, Marie se marie avec Philippe II d'Espagne, mais sa santé est déjà fragile. Elle meurt le 17 novembre 1558, après avoir régné pendant seulement cinq ans. Son règne est marqué par des conflits religieux et politiques, mais elle a laissé une légende qui perdure encore aujourd'hui.