Marcel Deat est né à Lunel dans le département du Gard en France. Diplômé d'une école militaire et ayant servi comme officier, il a été député pour la première fois en 1924 sous l'étiquette de la Gauche radicale-socialiste.
Il est devenu membre du Parti populaire français (PPF), un parti nationaliste et antisémite, après avoir quitté le Parti radical en 1936. En 1940, après la défaite de la France face aux Allemands, Deat a été l'un des premiers politiciens français à apporter son soutien au régime de Vichy. Il est devenu ministre de l'Information et de la Propagande dans le gouvernement de Philippe Pétain en 1940, et il a utilisé ce poste pour promouvoir les idéaux du régime de Vichy à travers la radio et la presse.
Deat est resté au pouvoir jusqu'en 1942, quand il a été remplacé par Pierre Laval. Il s'est ensuite retiré de la vie politique active, mais il est revenu en tant que ministre du travail dans le gouvernement collaborationniste de Darnand en 1944.
Après la Libération de la France en 1944, Deat a été jugé pour ses actions pendant la guerre et condamné à mort par contumace en 1945. Il s'est réfugié en Allemagne, où il a continué à écrire et à militer pour les idées nationalistes et antisémites.
Deat est revenu en France après la guerre froide en 1968, mais il a été exclu de la vie politique française pour ses activités collaborationnistes pendant la guerre. Il est décédé en 1976 à l'âge de 75 ans.
Deat a laissé une trace dans l'histoire française comme un représentant d'une époque sombre et controversée de la politique française, mais il reste également un exemple du pouvoir de la propagande et de l'influent des médias sur les opinions publiques.