Marc Emmanuel de Croÿ (né le 14 octobre 1650 à Bruxelles et mort le 23 novembre 1727 à Malines) était un homme politique belge des Pays-Bas autrichiens.
Né dans une famille importante de la noblesse belge, il étudia à l'université d'Olivares à Louvain avant de se consacrer entièrement à la carrière politique. En 1675, il fut nommé Gouverneur général des Pays-Bas autrichiens par son oncle Philippe-Guillaume de Croÿ, qui était alors régent du pays.
En 1684, le roi d'Espagne, Charles II, l'appela à la cour pour devenir Premier ministre (le titre officiel était "Conseiller secret de sa Majesté"). Il occupa ce poste jusqu'en 1700, année où il fut remplacé par Antoine de Fénelon.
De retour aux Pays-Bas autrichiens, il continua à occuper des fonctions politiques de plus en plus importantes et en devint même le régent (1715-1724).
Marc Emmanuel de Croÿ a joué un rôle crucial dans l'histoire des Pays-Bas autrichiens. Sous son gouvernement, la région connaît une période de prospérité économique et culturelle notable. Il a également été un défenseur ardent de la cause catholique, ce qui lui valut des ennemis envers les Provinces-Unies.
En 1724, il abdiqua pour se retirer à Malines, où il mourut quatre ans plus tard. Il a été enterré dans l'église Saint-Rombaut de Malines.
Né dans une famille importante de la noblesse belge, il étudia à l'université d'Olivares à Louvain avant de se consacrer entièrement à la carrière politique. En 1675, il fut nommé Gouverneur général des Pays-Bas autrichiens par son oncle Philippe-Guillaume de Croÿ, qui était alors régent du pays.
En 1684, le roi d'Espagne, Charles II, l'appela à la cour pour devenir Premier ministre (le titre officiel était "Conseiller secret de sa Majesté"). Il occupa ce poste jusqu'en 1700, année où il fut remplacé par Antoine de Fénelon.
De retour aux Pays-Bas autrichiens, il continua à occuper des fonctions politiques de plus en plus importantes et en devint même le régent (1715-1724).
Marc Emmanuel de Croÿ a joué un rôle crucial dans l'histoire des Pays-Bas autrichiens. Sous son gouvernement, la région connaît une période de prospérité économique et culturelle notable. Il a également été un défenseur ardent de la cause catholique, ce qui lui valut des ennemis envers les Provinces-Unies.
En 1724, il abdiqua pour se retirer à Malines, où il mourut quatre ans plus tard. Il a été enterré dans l'église Saint-Rombaut de Malines.
