Né à Saint-Boniface, dans la Colonie de la rivière Rouge (aujourd'hui Manitoba), Riel était le fils de une famille métisse importante et influente. Son père, Louis Sr., était un chef politique des Métis qui avait signé le Traité de l'Assiniboine en 1817. Sa mère, Julie Monarca, était la fille d'un traiteur franco-ontarien et d'une métisse.
Riel reçut une éducation formalisée dans des écoles catholiques de Saint-Boniface et de Montréal. Il entama des études en théologie à l'Université de Montréal, mais il les interrompit pour participer à la Rébellion du Nord-Ouest de 1869-1870.
En tant que chef militaire des Métis pendant la première rébellion, Riel défiait le gouvernement canadien en proclamant un gouvernement provisoire et en négociant avec les autorités britanniques pour reconnaître les droits des Métis à la terre. La rébellion fut réprimée par l'armée canadienne, et Riel fut jugé coupable de haute trahison et condamné à mort. Cependant, sa peine fut commuée en exil.
Après son retour au Canada, Riel se consacra à la religion et devint un prêtre métis. Il fit des voyages à Washington D.C., Londres et Ottawa pour défendre les droits des Métis. En 1885, il reprit le combat militaire lors de la deuxième rébellion du Nord-Ouest. Il fut capturé par l'armée canadienne et condamné à mort pour haute trahison une seconde fois.
Riel était un leader charismatique qui incarnait les aspirations des Métis à un gouvernement qui respecterait leurs droits et leur identité culturelle. Son influence continue d'être sentie aujourd'hui, et il est considéré comme un héros national par beaucoup de Canadiens métisses et autochtones.