Louis Michel Le Peletier de Saint-Fargeau est né le 20 août 1760 à Paris et mort guillotiné le 24 juin 1793 à cette même ville. Issu d'une famille noble, il a commencé sa carrière en étant élu député de la noblesse aux États généraux en 1789 puis, avec la suppression des privilèges de la noblesse, il est élu au Conseil national législatif (Assemblée nationale législative) le 20 septembre 1791.
En tant que député de l'Aube, il a pris position en faveur des pauvres et des opprimés, et s'est engagé dans les luttes contre la noblesse et la royauté. Il est notamment connu pour son action contre la réaction monarchique, particulièrement après l'évasion de Louis XVI et son séjour à Varennes le 20 juin 1791. Saint-Fargeau a proposé une motion visant à rendre responsables des agents du gouvernement, mais également des députés ayant collaboré avec les fugitifs.
En 1792, il est l'un des auteurs de la loi sur la suppression des privilèges et de la loi sur le droit de révolte. Il défend aussi activement la déclaration de guerre à l'Autriche en septembre 1792.
Le 24 juin 1793, il est accusé par les girondins de complot contre-révolutionnaire et condamné à mort sur la base d'un jugement sommaire. Il a été guillotiné la même journée, à l'âge de 32 ans.
L'historiographie a souvent considéré Saint-Fargeau comme un martyr de la Révolution française et un symbole de la lutte contre les privilèges de la noblesse et de la royauté. Il est commémoré dans plusieurs villes, notamment Paris (boulevard Saint-Fargeau), Troyes (square Louis Michel Le Peletier) et Saint-Fargeau (lycée).
En tant que député de l'Aube, il a pris position en faveur des pauvres et des opprimés, et s'est engagé dans les luttes contre la noblesse et la royauté. Il est notamment connu pour son action contre la réaction monarchique, particulièrement après l'évasion de Louis XVI et son séjour à Varennes le 20 juin 1791. Saint-Fargeau a proposé une motion visant à rendre responsables des agents du gouvernement, mais également des députés ayant collaboré avec les fugitifs.
En 1792, il est l'un des auteurs de la loi sur la suppression des privilèges et de la loi sur le droit de révolte. Il défend aussi activement la déclaration de guerre à l'Autriche en septembre 1792.
Le 24 juin 1793, il est accusé par les girondins de complot contre-révolutionnaire et condamné à mort sur la base d'un jugement sommaire. Il a été guillotiné la même journée, à l'âge de 32 ans.
L'historiographie a souvent considéré Saint-Fargeau comme un martyr de la Révolution française et un symbole de la lutte contre les privilèges de la noblesse et de la royauté. Il est commémoré dans plusieurs villes, notamment Paris (boulevard Saint-Fargeau), Troyes (square Louis Michel Le Peletier) et Saint-Fargeau (lycée).
