Il a commencé sa carrière politique en servant comme député de Verchères à l'Assemblée législative du Bas-Canada de 1804 à 1830, et après avoir échoué à être nommé à la Cour supérieure, il est devenu juge de paix à Berthier en 1812.
En 1807, Papineau a épousé Joséphine-Geneviève Simonière, fille du notaire royal Pierre Simonière et de Marie-Anne O'Farrell. Le couple a eu 15 enfants, dont une demi-douzaine sont morts en bas âge.
En tant que politicien, Papineau est connu pour être l'auteur du projet de loi sur les libertés (1832), qui a été refusé par le Parlement britannique et a servi de catalyseur à la rébellion des Patriotes. La rébellion fut un épisode important de la Révolution tranquille, dans lequel les Canadiens français souhaitaient obtenir plus d'autonomie vis-à -vis du Royaume-Uni et avoir leur propre gouvernement.
En 1837, Papineau est devenu président de l'Assemblée législative du Bas-Canada, mais il a été suspendue par la Grande-Bretagne en raison des événements de la rébellion. Il a ensuite été exilé à Washington, D.C., puis à Paris.
Après son retour au Canada en 1845, Papineau est revenu à la politique et s'est présenté aux élections de 1848 comme candidat indépendant pour le comté de Saint-Jacques. Il a été élu avec un important écart mais n'a jamais pris son siège à l'Assemblée législative du Canada-Est (devenu plus tard l'Assemblée nationale du Québec).
Enfin, Papineau est connu pour avoir laissé une abondante œuvre littéraire et historique, dont "Le Bas-Canada ou le Canada français" et ses "Mémoires posthumes". Il a également écrit des poèmes populaires comme "Ma patrie", qui reste un hymne populaire au Québec.
Sa vie et son action ont eu une influence significative sur la formation de l'identité nationale québécoise et canadienne-française, en particulier dans le domaine politique.