Né le 12 mars 1958 à Bruxelles, Didier Loncke a grandi dans une famille passionnée par le théâtre et le cinéma. Après des études à l'Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de la communication (INSAS) à Bruxelles, il entame sa carrière professionnelle comme directeur de la photographie au début des années 1980.
Son premier film en tant que chef opérateur est "Les Jupons de ma tante" sorti en 1982. C'est à partir de cette expérience qu'il s'implique également dans le monde du scénario et commence à écrire pour d'autres réalisateurs.
En 1986, Didier Loncke prend ses distances avec la direction de la photographie pour se concentrer entièrement sur l'écriture et la réalisation. Il a alors déjà écrit des scénarios pour "Le Bonheur est dans le pré" (1984) et "Pourquoi pas nous?" (1985).
Son premier film en tant que réalisateur est "Mortelle" sorti en 1988, qui révèle son talent de metteur en scène. C'est avec ce film qu'il obtient sa première nomination aux Magritte du cinéma pour la meilleure réalisation.
Après quelques autres projets, Didier Loncke connaît le succès avec "La Promesse" (1996), un drame qui raconte l'histoire de deux frères qui doivent faire face aux défis du monde de la criminalité en Bruxelles. Le film est bien accueilli par les critiques et remporte plusieurs récompenses, dont le Magritte du meilleur film et le Magritte du meilleur réalisateur.
La carrière de Didier Loncke continue à prospérer avec des films tels que "Rosaline" (1998), "L'Auberge espagnole" (2004) et "Le Cœur des hommes" (2006). En 2017, il revient au cinéma après une absence de dix ans avec le film "Une part d'ombre".
De nos jours, Didier Loncke est reconnu comme l'un des réalisateurs les plus importants du cinéma belge contemporain. Sa carrière est marquée par son talent pour raconter des histoires résonnantes qui traversent les frontières et font écho à chacun.