Léon Gambetta (1838-1882) était un avocat et homme politique français qui joua un rôle essentiel dans l'histoire de la IIIe République française.
Né à Cognac, dans la région de la Charente, il commença sa carrière politique en 1869, lorsqu'il fut élu député de la Seine-Inférieure. Il s'allia à l'Union républicaine, une coalition de gauche qui se battait pour l'instauration d'une République sans empereur et sans monarchie.
Pendant la Guerre franco-prussienne de 1870-1871, Gambetta fut un ardent défenseur du gouvernement provisoire de la Défense nationale et devint président de l'Assemblée nationale en septembre 1870. Il était partisan d'une résistance active à l'envahisseur prussien et incitait les Français à lutter jusqu'à la victoire ou la mort.
Après la défaite française, Gambetta fut désigné président du Conseil en janvier 1871 et devint ainsi le chef de gouvernement de la IIIe République provisoire. Il prit des mesures radicales pour assurer la survie de l'État, notamment en dissolvant les corps fédéraux créés par Napoléon III et en organisant une armée nationale républicaine.
En 1873, Gambetta fut à nouveau nommé président du Conseil. Son gouvernement mena des réformes importantes, comme la séparation de l'Église et de l'État, le découpage électoral en départements, le suffrage universel masculin et les débuts de la colonisation française en Afrique.
Cependant, malade, Gambetta fut contraint de démissionner en 1877 et mourut à Biarritz l'année suivante. Son héritage politique resta cependant important, notamment dans le domaine de la constitutionnalisation du régime républicain.
Né à Cognac, dans la région de la Charente, il commença sa carrière politique en 1869, lorsqu'il fut élu député de la Seine-Inférieure. Il s'allia à l'Union républicaine, une coalition de gauche qui se battait pour l'instauration d'une République sans empereur et sans monarchie.
Pendant la Guerre franco-prussienne de 1870-1871, Gambetta fut un ardent défenseur du gouvernement provisoire de la Défense nationale et devint président de l'Assemblée nationale en septembre 1870. Il était partisan d'une résistance active à l'envahisseur prussien et incitait les Français à lutter jusqu'à la victoire ou la mort.
Après la défaite française, Gambetta fut désigné président du Conseil en janvier 1871 et devint ainsi le chef de gouvernement de la IIIe République provisoire. Il prit des mesures radicales pour assurer la survie de l'État, notamment en dissolvant les corps fédéraux créés par Napoléon III et en organisant une armée nationale républicaine.
En 1873, Gambetta fut à nouveau nommé président du Conseil. Son gouvernement mena des réformes importantes, comme la séparation de l'Église et de l'État, le découpage électoral en départements, le suffrage universel masculin et les débuts de la colonisation française en Afrique.
Cependant, malade, Gambetta fut contraint de démissionner en 1877 et mourut à Biarritz l'année suivante. Son héritage politique resta cependant important, notamment dans le domaine de la constitutionnalisation du régime républicain.
