Sa mère, Louise Jaffrenou, était professeure de français et son père, Paul-Gabriel Le Gall, était chanteur et accordéoniste. Bernard est né dans la famille de lettres : plusieurs de ses ancêtres étaient écrivains et poètes bretonnants.
Enfant, Bernard a manifesté une grande passion pour la musique et l'écriture. À 15 ans, il décide de consacrer sa vie à la littérature et à la musique bretonnes. Il fréquente alors l'École normale supérieure de Rennes, où il obtient son baccalauréat en lettres classiques.
En parallèle de ses études, Bernard commence à publier des poèmes dans diverses revues littéraires bretonnes. En 1956, il publie son premier recueil de poésie, "An Dro" ("Le Pain"). Sa carrière littéraire prend vraiment son envol lorsqu'il obtient le Prix de la langue bretonne en 1958 pour son roman "Ar Mor" ("La Mer").
En 1963, Bernard publie son premier album musical intitulé "Son jadis". À partir de ce moment, il devient l'un des chanteurs populaires les plus importants du mouvement revitalisation de la musique bretonne. Il compose et interprète des chansons à la fois poétiques et festives qui racontent l'histoire et la culture bretonnes.
En 1980, Bernard est élu membre de l'Académie française, où il occupe le fauteuil 34. Il a également reçu plusieurs prix littéraires prestigieux, tels que le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1968 pour "Le Vagabond" ("An Dro") et le Grand Prix du roman de la Communauté française de Belgique en 1976 pour "La Lumière qui tombe sur nous" ("E Hizorn an Dreger").
Bernard meurt à Paris le [date de décès] des suites d'une longue maladie. Sa mort marque la perte d'un important écrivain et chanteur breton et est suivie de nombreuses cérémonies en son honneur dans tout le monde breton.
Bernard a laissé une œuvre littéraire et musicale abondante qui témoigne de sa passion pour les traditions bretonnes et de sa volonté d'y contribuer en mettant ses talents à leur service. Sa mémoire perdure toujours aujourd'hui et il est considéré comme un héros national par les Bretonnants.