En 1950, il entre à l'École normale supérieure de lettres et sciences humaines à La Sorbonne à Paris pour y étudier les lettres. Mais très rapidement, il se tourne vers le cinéma en rencontrant des personnalités telles que François Truffaut et Claude Chabrol.
En 1954, il crée la revue de cinéma "Cahiers du cinéma" avec d'autres jeunes critiques et réalisateurs dont François Truffaut, Éric Rohmer et Jacques Rivette. Il y publie des articles sur le cinéma américain, notamment sur Howard Hawks, un cinéaste qui allait devenir une source d'inspiration pour lui.
Dans les années 1960, il met en pratique ses idées à travers des films comme "A bout de souffle" (1960) et "Le Mépris" (1963). Ces films ont contribué à la naissance du Nouvelle Vague français.
Pendant les années 1968 et 1970, il s'engage politiquement en se rangeant dans le camp de l'extrême gauche. Cela influencera fortement son travail cinématographique à cette époque. Il réalise des films militants tels que "La Chinoise" (1967) et "Tout va bien" (1969).
Dans les années 1980, il revient à un style plus traditionnel en réalisant des films comme "Sauve qui peut (la vie)" (1980), "Passion" (1982) et "Nouvelle Vague" (1990).
En 2010, il réalise "Film Socialisme", considéré comme l'un de ses derniers films importants.
Jean-Luc Godard est considéré comme un des cinéastes les plus influents et innovateurs du XXe siècle. Il a transformé le langage du cinéma, notamment en utilisant la montage associatif et en intégrant des citations dans ses films. Sa carrière est riche de plus de soixante-douze films et il est toujours actif à l'âge de 90 ans.