Juan MarÃa Bordaberry est un historique et homme politique uruguayen né le 27 mars 1928 à Montevideo et décédé le 5 mai 2011 dans la même ville. Il a occupé plusieurs postes importants au sein du gouvernement de son pays, notamment celui de Président de la Junte militaire qui gouverna l'Uruguay entre 1973 et 1976.
Bordaberry est diplômé en droit de l'Université de la République d'Uruguay en 1950. Il a été élu député en 1958 et a occupé cette fonction jusqu'à son départ du pays en 1973, année où il fut nommé Président de la Junte militaire après le coup d'État qui renversa la présidence civile de Jorge Pacheco Areco.
Lors de sa présidence de la Junte militaire, Bordaberry a adopté une politique de dictature à tendance nationaliste et antisémite, dont la principale caractéristique était le refus d'appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies visant à protéger la souveraineté territoriale de l'Uruguay face aux revendications argentines sur le RÃo Uruguay et la Loi Martelli, qui avait été adoptée pour renforcer les droits des minorités religieuses en Uruguay.
En 1976, après une crise interne à la Junte militaire, Bordaberry fut remplacé par un autre membre de cette dernière, Alfredo Stroessner. Il quitta le pays pour l'Espagne où il résida jusqu'à sa mort en 2011.
Dans les années suivant son départ du pouvoir, Juan MarÃa Bordaberry a été condamné par le Tribunal Suprême d'Uruguay pour crimes contre la humanity, et il a été interdit de revenir dans son pays jusqu'à sa mort. Il reste cependant un personnage important de l'histoire récente de l'Uruguay et est souvent évoqué dans les débats politiques du pays.
Bordaberry est diplômé en droit de l'Université de la République d'Uruguay en 1950. Il a été élu député en 1958 et a occupé cette fonction jusqu'à son départ du pays en 1973, année où il fut nommé Président de la Junte militaire après le coup d'État qui renversa la présidence civile de Jorge Pacheco Areco.
Lors de sa présidence de la Junte militaire, Bordaberry a adopté une politique de dictature à tendance nationaliste et antisémite, dont la principale caractéristique était le refus d'appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies visant à protéger la souveraineté territoriale de l'Uruguay face aux revendications argentines sur le RÃo Uruguay et la Loi Martelli, qui avait été adoptée pour renforcer les droits des minorités religieuses en Uruguay.
En 1976, après une crise interne à la Junte militaire, Bordaberry fut remplacé par un autre membre de cette dernière, Alfredo Stroessner. Il quitta le pays pour l'Espagne où il résida jusqu'à sa mort en 2011.
Dans les années suivant son départ du pouvoir, Juan MarÃa Bordaberry a été condamné par le Tribunal Suprême d'Uruguay pour crimes contre la humanity, et il a été interdit de revenir dans son pays jusqu'à sa mort. Il reste cependant un personnage important de l'histoire récente de l'Uruguay et est souvent évoqué dans les débats politiques du pays.
