Dans sa jeunesse, Foch entra à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et devint officier en 1879. Sa carrière militaire se déroula principalement au sein de l'armée allemande pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis dans l'armée française à partir de 1871. Il occupa divers postes au cours de sa carrière, notamment comme commandant de régiment, inspecteur général de cavalerie, gouverneur militaire de Versailles et enfin chef des états-majors généraux.
Au début de la Première Guerre mondiale, Foch fut nommé commandant du 9e corps d'armée puis commandant du groupe d'armées du Nord. Il fut ensuite nommé à la tête de l'État-major des armées françaises en 1915, et enfin en 1918, il devint généralissime et chef suprême des armées alliées sur le front occidental.
Foch est connu pour avoir développé une stratégie de guerre dénommée la "doublure" qui consistait à attaquer en même temps sur plusieurs fronts afin d'obliger l'ennemi à se déployer et à se répartir ses forces. Cette stratégie permit aux armées françaises de progresser rapidement après les batailles de Champagne, de l'Aisne et de Verdun, ce qui contribua au succès final des Alliés.
Après la guerre, Foch resta dans le milieu politique et occupa divers postes importants, notamment comme président du Conseil suprême de la guerre et membre du Conseil suprême de l'Empire. Il décéda en 1940 à Vichy à l'âge de 82 ans.
Joseph Désiré Foch est considéré comme un des plus grands généraux français de tous les temps et son nom est resté attaché à la mémoire du conflit qui eut pour conséquence la fin de l'Empire allemand et la victoire des Alliés.