Avant d'accéder à la présidence, il a servi comme secrétaire d'État sous les présidences de son père (1797-1801) et de Thomas Jefferson (1813-1814), ainsi qu'au Sénat et à la Chambre des représentants.
En 1824, Adams remporte l'élection présidentielle contre Andrew Jackson grâce au système électoral du Collège électoral. Cependant, son mandat est considéré comme un désastre politiquement, marqué par de nombreux conflits et controverses.
Après sa défaite en 1828 face à Jackson, Adams s'engage activement dans la lutte pour l'abolition de l'esclavage et se distingue comme un fervent défenseur des droits des Afro-Américains. En 1830, il est élu député à la Chambre des représentants où il occupe un siège jusqu'à sa mort en 1848.
Au cours de son mandat, Adams s'efforce d'assurer le bon fonctionnement du gouvernement et de défendre les intérêts nationaux. Il négocie notamment avec succès des traités qui établissent la frontière entre l'Amérique du Nord britannique et les États-Unis (Traité de Londres en 1827), ainsi qu'avec le royaume du Danemark pour acheter le territoire de Floride, qui devient ensuite une partie de l'État de Floride.
En plus de sa carrière politique, Adams est un savant accompli et parle plusieurs langues étrangères. Il voyage en Europe à de nombreuses reprises et occupe des postes diplomatiques à Saint-Pétersbourg (Russie) et à Londres.
John Quincy Adams décède le 23 juillet 1848, au Capitole des États-Unis à Washington, alors qu'il se trouvait à la Chambre des représentants. Il est considéré comme l'un des grands présidents américains malgré ses difficultés politiques en fonction, et son action pour défendre les droits des Afro-Américains et la lutte contre l'esclavage sont particulièrement admirées.