Ayant entendu une voix qui lui parlait, Jeanne affirmait que Dieu avait choisi son destin : être libératrice de la France et défenseur du dauphin Charles VII (futur roi Charles VII), tenu prisonnier par les Anglais. À l'âge de seize ans, elle se rendit auprès des autorités ecclésiastiques à Chinon pour y affirmer son appel divin. Là , Jeanne rencontra le dauphin qui fut impressionné par sa confiance et son éloquence, ainsi que par ses prédications et ses guérisons miraculeuses.
En 1429, elle mena l'armée royale au siège d'Orléans, ville tenue par les Anglais depuis 10 ans. Au bout de neuf jours de combats, Orléans fut libérée et la crédibilité de Jeanne grandit encore plus. Elle mena ensuite la campagne de l'armée royale jusqu'à Paris et participa au sacre de Charles VII à Reims en 1429.
Mais les choses se compliquèrent par la suite : Jeanne commença à se heurter à l'opposition des barons français, qui lui reprochaient son pouvoir croissant et le soutien qu'elle recevait du clergé. En 1430, elle fut capturée par les Bourguignons à Compiègne. Elle fut emmenée à Rouen pour y être jugée. Le 24 mai 1431, Jeanne d'Arc fut condamnée pour sorcellerie et hérésie. Elle reconnut certains des faits incriminés mais récusa de toute sorcellerie ou hérésie.
Jeanne d'Arc fut brûlée vive au bucher le 30 mai 1431 à Rouen. Son corps fut déposé dans la cathédrale Sainte-Croix, puis transporté à Saint-Benoît-sur-Loire (Orléanais) pour y être inhumé le 7 juillet 1431.
Après son martyre, Jeanne d'Arc fut oubliée pendant plusieurs siècles, mais elle fut réhabilitée en 1456 par le pape Pie II, puis canonisée en 1920 par le pape Benoît XV. Elle est considérée comme la patronne de la France et de la Franc-maçonnerie.