Jean Valjean naît à Diennes, un village de la région de l'Artois. À dix-sept ans, il est recruté dans l'armée pour combattre les Autrichiens et se distingue par sa bravoure. Cependant, il est envoyé en prison pour avoir volé un morceau de pain pour ses frères. Il sert ensuite douze ans de peine dans les galees, avant d'être finalement libéré sous la condition qu'il porte une lettre de conduite.
Il commence alors une nouvelle vie mais est poursuivi constamment par un inspecteur de police, Javert, qui refuse de croire à son changement. Valjean est obligé de commettre plusieurs actes pour protéger sa nouvelle identité et celle de ses amis. Parmi ces actes, il sauve Fantine, une jeune femme pauvre et maltraitée, en l'employant dans sa fabrique et en prenant soin de son enfant, Cosette. Plus tard, lorsque Cosette grandit, Valjean la met en sécurité en la faisant entrer dans un couvent dirigé par une religieuse bénévole.
Valjean se rend à Paris pour sauver Marius Pontmercy, l'un des élèves du couvent, lors de l'insurrection du 18 Juin 1832. Il parvient à le sauver mais est grièvement blessé et perd connaissance. Quand il se réveille, il apprend que Marius a été rejoint par Cosette.
Dans les dernières pages de l'ouvrage, Valjean accepte de mourir plutôt que d'être livré à Javert. À la fin du roman, on apprend qu'il est enterré sous le nom de Madeleine, celui qu'il portait dans son premier séjour dans la fabrique.
Le personnage de Jean Valjean incarne l'espoir et la possibilité de changement pour les personnes qui sont souvent considérées comme condamnées à leur sort. Il est également un symbole de lutte contre l'injustice sociale et politique, et de résistance aux obstacles qui se mettent sur sa route.