Jean-Paul Timoléon de Cossé Brissac est né le 28 juin 1625 à Angers et mort le 4 septembre 1678 à Paris. Il fut un militaire et homme d'État français du XVIIe siècle.
Après avoir fait ses études au collège de Navarre, il entre dans les ordres religieux en 1640 avant de rentrer dans l'armée en 1642. Il participe activement aux guerres de Louis XIV contre l'Espagne et les Provinces-Unies. Il se distingue notamment lors du siège de Maastricht en 1673.
En 1658, il devient gouverneur de Flandre et prend part à la guerre de Dévolution. En 1661, il est nommé lieutenant général des armées du Roi, puis, en 1664, premier gentilhomme de la Chambre du Roi et surintendant des finances.
Sa carrière politique ne fut pas sans heurts. Il fut d'abord l'un des principaux partisans du duc de La Rochefoucauld contre Mazarin en 1652, avant de soutenir le cardinal en 1660-1661. Il fut également critique vis-à -vis des financiers du Régent et dut faire face à l'hostilité de la Cour qui le tint éloigné de la vie politique durant plusieurs années.
Malgré cela, il est considéré comme un grand militaire et administrateur. Il mourut le 4 septembre 1678 en laissant des dettes importantes à son fils aîné.
Sa biographie a été l'objet de plusieurs études notamment celle de Jean Le Roy Ladurie dans "Les Carnets du Diable" (1975).
Après avoir fait ses études au collège de Navarre, il entre dans les ordres religieux en 1640 avant de rentrer dans l'armée en 1642. Il participe activement aux guerres de Louis XIV contre l'Espagne et les Provinces-Unies. Il se distingue notamment lors du siège de Maastricht en 1673.
En 1658, il devient gouverneur de Flandre et prend part à la guerre de Dévolution. En 1661, il est nommé lieutenant général des armées du Roi, puis, en 1664, premier gentilhomme de la Chambre du Roi et surintendant des finances.
Sa carrière politique ne fut pas sans heurts. Il fut d'abord l'un des principaux partisans du duc de La Rochefoucauld contre Mazarin en 1652, avant de soutenir le cardinal en 1660-1661. Il fut également critique vis-à -vis des financiers du Régent et dut faire face à l'hostilité de la Cour qui le tint éloigné de la vie politique durant plusieurs années.
Malgré cela, il est considéré comme un grand militaire et administrateur. Il mourut le 4 septembre 1678 en laissant des dettes importantes à son fils aîné.
Sa biographie a été l'objet de plusieurs études notamment celle de Jean Le Roy Ladurie dans "Les Carnets du Diable" (1975).
