Jean Oury, né le 28 mars 1914 à Paris et décédé le 1er novembre 2013 à Saint-Maurice-sur-Moselle, est un cinéaste français considéré comme un des maîtres de la cinéma direct.
Après des études d'histoire de l'art à l'École du Louvre et des études de droit à la Faculté de Droit de Paris, Jean Oury décide de se tourner vers le cinéma. En 1948, il cofonde avec Georges Franju, Claude Autant-Lara et Henri-Georges Clouzot la Société des Réalisateurs Indépendants (S.R.I.), qui vise à donner plus de liberté aux cinéastes dans leur travail.
En 1953, il réalise son premier long métrage, "Le Sang des autres", qui sera un grand succès critique et public. C'est la première œuvre du cycle des "Trois Régions" (les autres, la terreur et l'amour), où Oury explore les thèmes de la souffrance humaine et de l'humanité face à la maladie mentale.
En 1958, il réalise "La Tête contre les murs", un film qui aborde le sujet de l'aliénation sociale, qui sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1960, il dirige "Les Grandes Gueules", une comédie dramatique sur la vie quotidienne dans un centre hospitalier psychiatrique, où il met en scène des acteurs professionnels et des malades mentaux dans les rôles principaux. C'est le début de sa collaboration avec La Communauté de l'Humanité, une institution psychiatrique à Montfavet près d'Avignon qu'il utilise pour son travail cinématographique.
En 1963, il réalise "Le Roi et l'Oie", un film qui raconte la vie de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, joué par Gérard Philippe. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1965, il réalise "Le Déjeuner sur l'herbe", une adaptation du tableau célèbre de Manet où les acteurs sont des patients de La Communauté de l'Humanité. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Jean-Vigo.
En 1968, il réalise "Le Vieux Fusil", un film qui aborde le sujet de la violence urbaine. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
Jean Oury est également l'auteur de nombreux documentaires, dont "L'Étang du Cœur" (1956), "Les Enfants de la Lune" (1962) et "La Légende d'Argentière" (1976).
En 1983, il réalise "À Nos Amours", un film qui raconte l'histoire de deux amoureux sur fond de bouleversements sociaux. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1987, il réalise "Lacenaire", un film biographique sur Jacques Lacenaire, interprété par Gérard Depardieu. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
Jean Oury est considéré comme l'un des maîtres du cinéma direct français, qui a contribué à donner une visibilité aux malades mentaux dans le monde du cinéma. Son œuvre est une réflexion profonde sur la société contemporaine et sur les thèmes de la souffrance humaine, de l'humanité face à la maladie mentale et de la violence urbaine. Il a marqué une génération de cinéastes français avec son style unique de réalisation et sa vision originale du monde.
Après des études d'histoire de l'art à l'École du Louvre et des études de droit à la Faculté de Droit de Paris, Jean Oury décide de se tourner vers le cinéma. En 1948, il cofonde avec Georges Franju, Claude Autant-Lara et Henri-Georges Clouzot la Société des Réalisateurs Indépendants (S.R.I.), qui vise à donner plus de liberté aux cinéastes dans leur travail.
En 1953, il réalise son premier long métrage, "Le Sang des autres", qui sera un grand succès critique et public. C'est la première œuvre du cycle des "Trois Régions" (les autres, la terreur et l'amour), où Oury explore les thèmes de la souffrance humaine et de l'humanité face à la maladie mentale.
En 1958, il réalise "La Tête contre les murs", un film qui aborde le sujet de l'aliénation sociale, qui sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1960, il dirige "Les Grandes Gueules", une comédie dramatique sur la vie quotidienne dans un centre hospitalier psychiatrique, où il met en scène des acteurs professionnels et des malades mentaux dans les rôles principaux. C'est le début de sa collaboration avec La Communauté de l'Humanité, une institution psychiatrique à Montfavet près d'Avignon qu'il utilise pour son travail cinématographique.
En 1963, il réalise "Le Roi et l'Oie", un film qui raconte la vie de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, joué par Gérard Philippe. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1965, il réalise "Le Déjeuner sur l'herbe", une adaptation du tableau célèbre de Manet où les acteurs sont des patients de La Communauté de l'Humanité. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Jean-Vigo.
En 1968, il réalise "Le Vieux Fusil", un film qui aborde le sujet de la violence urbaine. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
Jean Oury est également l'auteur de nombreux documentaires, dont "L'Étang du Cœur" (1956), "Les Enfants de la Lune" (1962) et "La Légende d'Argentière" (1976).
En 1983, il réalise "À Nos Amours", un film qui raconte l'histoire de deux amoureux sur fond de bouleversements sociaux. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
En 1987, il réalise "Lacenaire", un film biographique sur Jacques Lacenaire, interprété par Gérard Depardieu. Ce film sera sélectionné au Festival de Cannes et récompensé par le prix Louis-Delluc.
Jean Oury est considéré comme l'un des maîtres du cinéma direct français, qui a contribué à donner une visibilité aux malades mentaux dans le monde du cinéma. Son œuvre est une réflexion profonde sur la société contemporaine et sur les thèmes de la souffrance humaine, de l'humanité face à la maladie mentale et de la violence urbaine. Il a marqué une génération de cinéastes français avec son style unique de réalisation et sa vision originale du monde.
