Après des études à l'École des Beaux-Arts de Vevey, Jean-Luc Godard s'installe à Paris et collabore à la revue Cinéma 52 avec François Truffaut, Jacques Rivette et Eric Rohmer. Il réalise son premier court métrage, *Les Enfants terribles*, en 1950, suivi de son premier long métrage, *On n'accroche pas les femmes*, en 1956.
C'est avec le film *À bout de souffle* (1960) que Jean-Luc Godard s'impose comme l'un des principaux représentants du Nouvelle Vague. Il met en scène Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, son épouse à l'époque, dans une histoire d'amour et de banditisme. C'est le premier film de la trilogie « A bout de souffle », suivi de *Le Petit Soldat* (1963) et de *Bande à part* (1964).
Jean-Luc Godard explore ensuite des voies différentes avec des films tels que *Vivre sa vie : Film en douze tableaux* (1962), *La Chinoise* (1967) et *Weekend* (1967), films marqués par une influence marxiste et politisée. Il s'intéresse également à la théorie du cinéma, développant le cinéma-vérité et expérimentant les techniques dites du cinéma direct.
À partir des années 1970, Jean-Luc Godard se tourne vers le politico-engagement et collabore à la presse écrite et à la radio. Il revient au cinéma en 1985 avec *Sauve qui peut (la vie)*, un film dénonçant les effets du système capitaliste sur la société française.
Avec plus de soixante films réalisés, Jean-Luc Godard est considéré comme l'un des maîtres du cinéma français et a influencé de nombreux jeunes réalisateurs tels que Martin Scorsese, Wong Kar-wai ou Quentin Tarantino. Il est également reconnu pour son engagement politique et pour ses idées revolutionnaires sur le cinéma.