Jean-Louis Beaucarnot, né le 25 décembre 1772 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et mort le 29 mai 1846 à Paris, est un homme politique français. Il est connu pour son engagement révolutionnaire et pour avoir été l'un des principaux artisans du Coup d'État du 2 décembre 1851, qui permit à Napoléon III de prendre le pouvoir en France.
Après des études à l'université de Bordeaux, Jean-Louis Beaucarnot entre dans la magistrature sous la Révolution française et occupe diverses fonctions administratives. Il s'engage dans la guerre de Vendée et est blessé au combat. Au début de l'Empire, il est élu député aux Corps législatifs, où il défend les idées républicaines et se montre critique envers Napoléon Ier.
Après la chute de l'Empire, Beaucarnot est élu président du Conseil des Cinq-Cents, qui est alors le parlement français, et participe activement à la Révolution de Juillet qui renverse Louis-Philippe Ier en 1830. Il devient alors ministre de l'Intérieur dans plusieurs gouvernements provisoires et occupe divers autres postes ministériels sous la monarchie de Juillet.
En 1848, à l'éclatement de la Seconde République, Beaucarnot est élu député à l'Assemblée nationale constituante et siège sur les bancs de la gauche républicaine. Il est nommé président du Conseil des ministres en décembre 1848, mais sa courte présidence est marquée par un conflit avec Louis-Napoléon Bonaparte qui prendra fin avec le coup d'État du 2 décembre 1851.
Après la prise de pouvoir par Napoléon III, Beaucarnot est arrêté et condamné à la déportation en Algérie. Il meurt en exil à Paris en 1846. Jean-Louis Beaucarnot a ainsi été un acteur important de la Révolution française et de l'histoire politique française du début du XIXe siècle, mais son rôle dans le Coup d'État de 1851 lui vaut une postérité mitigée.
Après des études à l'université de Bordeaux, Jean-Louis Beaucarnot entre dans la magistrature sous la Révolution française et occupe diverses fonctions administratives. Il s'engage dans la guerre de Vendée et est blessé au combat. Au début de l'Empire, il est élu député aux Corps législatifs, où il défend les idées républicaines et se montre critique envers Napoléon Ier.
Après la chute de l'Empire, Beaucarnot est élu président du Conseil des Cinq-Cents, qui est alors le parlement français, et participe activement à la Révolution de Juillet qui renverse Louis-Philippe Ier en 1830. Il devient alors ministre de l'Intérieur dans plusieurs gouvernements provisoires et occupe divers autres postes ministériels sous la monarchie de Juillet.
En 1848, à l'éclatement de la Seconde République, Beaucarnot est élu député à l'Assemblée nationale constituante et siège sur les bancs de la gauche républicaine. Il est nommé président du Conseil des ministres en décembre 1848, mais sa courte présidence est marquée par un conflit avec Louis-Napoléon Bonaparte qui prendra fin avec le coup d'État du 2 décembre 1851.
Après la prise de pouvoir par Napoléon III, Beaucarnot est arrêté et condamné à la déportation en Algérie. Il meurt en exil à Paris en 1846. Jean-Louis Beaucarnot a ainsi été un acteur important de la Révolution française et de l'histoire politique française du début du XIXe siècle, mais son rôle dans le Coup d'État de 1851 lui vaut une postérité mitigée.
