Jean Guillaume Sönnier a étudié à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il obtient son diplôme en 2006. Son œuvre est marquée par l'utilisation de la technologie numérique et de la vidéo, ainsi que par une exploration de thèmes tels que l'identité individuelle, la mémoire et les liens entre le réel et le virtuel.
En 2007, il a participé à la Biennale de Venise avec son projet "Mort au Vif", qui consistait en une vidéo de dix minutes diffusée sur un écran géant à la Piazza San Marco. L'œuvre montrait des images de morts réels et des scènes de combats armés, créant ainsi une tension entre le réalisme et l'abstraction.
En 2010, Jean Guillaume Sönnier a exposé à la galerie Perrotin à Paris avec son projet "Les Fantômes de Vénus", qui consistait en une installation vidéo mettant en scène des mannequins féminins disposés dans un espace noir. Les mannequins étaient animés par une projections de vidéos sur lesquelles on pouvait voir des images de femmes dans diverses positions.
En 2014, il a créé "Le Mur des Larmes", une installation à la mémoriale du Mura dels Morts de Valencia en Espagne, qui consistait en une série de tableaux représentant des personnes tuées par la violence armée. La installation a suscité une grande controverse en Espagne et a été critiquée pour être trop provocatrice.
En 2016, Jean Guillaume Sönnier a participé à la Biennale de Venise pour la deuxième fois avec son projet "La Dernière Chance", qui consistait en une installation vidéo présentée dans le Pavillon français. L'œuvre montrait un homme se suicidant en sautant d'un pont, créant ainsi une forte émotion et un sentiment de mortalité dans l'espace expositif.
En 2018, il a été invité à la Documenta 14 à Kassel avec son projet "Le Grand Dérèchement", qui consistait en une installation vidéo montant sur les écrans des images de réfugiés en détresse. L'œuvre faisait référence aux problèmes actuels liés aux migrations et aux confits nationaux, créant ainsi une forte émotion dans l'espace expositif.
En 2019, il a été invité à la Biennale de Paris avec son projet "Le Mur des Larmes", qui consistait en une installation vidéo présentée sur une longueur de 30 mètres. L'œuvre montrait des images de personnes tuées par la violence armée, créant ainsi une forte émotion dans l'espace expositif et faisant référence aux conflits actuels du monde.
Jean Guillaume Sönnier continue d'explorer les thèmes de l'identité individuelle, de la mémoire et des liens entre le réel et le virtuel dans son travail artistique. Sa créativité et sa capacité à provoquer une émotion forte font de lui un artiste important de la scène contemporaine française.