Jean Calas (1698 - 1762) est un marchand de soieries et bourgeois protestant de Toulouse, en France. Il est connu pour son procès qui a marqué l'histoire du pays.
Né le 25 octobre 1698 à Toulouse, Calas est issu d'une famille de marchands de soieries et appartient à la communauté protestante de la ville. Il se marie en 1730 avec Marguerite Languedoc, dont il aura six enfants, dont quatre seront baptisés catholiques.
En 1740, son fils Louis est découvert mort, à Toulouse. Les autorités suspectent un meurtre et interrogent le père, Jean Calas, qui nie toute responsabilité. Le corps de Louis est exhumé, des preuves de strangulation sont mises au jour et Jean Calas est accusé d'avoir assassiné son fils pour le convertir à la religion catholique, sans succès.
Le procès de Jean Calas commence en 1740 à Toulouse, puis est transféré en cour royale à Paris en raison du caractère exceptionnel et politique du cas. Malgré le témoignage d'un certain nombre de personnes affirmant que Louis était décédé avant son baptême catholique, Jean Calas est condamné à mort le 23 juin 1740 pour parricide.
Le procès et la condamnation de Jean Calas suscitent une vive polémique en France et en Europe, les critiques accusant le système judiciaire français d'injustice, de partialité ou de préjugés religieux. Voltaire prendra sa défense dans son roman philosophique "Candide" (1759) sous le pseudonyme de "Docteur Pangloss".
Jean Calas est guillotiné à Toulouse le 10 mars 1762, quatorze ans après la mort de son fils Louis. Il aura eu droit à une réhabilitation posthume en 1765 sous le règne de Louis XV.
Le procès de Jean Calas est considéré comme un symbole de l'injustice et des erreurs du système judiciaire français au XVIIIe siècle.
Né le 25 octobre 1698 à Toulouse, Calas est issu d'une famille de marchands de soieries et appartient à la communauté protestante de la ville. Il se marie en 1730 avec Marguerite Languedoc, dont il aura six enfants, dont quatre seront baptisés catholiques.
En 1740, son fils Louis est découvert mort, à Toulouse. Les autorités suspectent un meurtre et interrogent le père, Jean Calas, qui nie toute responsabilité. Le corps de Louis est exhumé, des preuves de strangulation sont mises au jour et Jean Calas est accusé d'avoir assassiné son fils pour le convertir à la religion catholique, sans succès.
Le procès de Jean Calas commence en 1740 à Toulouse, puis est transféré en cour royale à Paris en raison du caractère exceptionnel et politique du cas. Malgré le témoignage d'un certain nombre de personnes affirmant que Louis était décédé avant son baptême catholique, Jean Calas est condamné à mort le 23 juin 1740 pour parricide.
Le procès et la condamnation de Jean Calas suscitent une vive polémique en France et en Europe, les critiques accusant le système judiciaire français d'injustice, de partialité ou de préjugés religieux. Voltaire prendra sa défense dans son roman philosophique "Candide" (1759) sous le pseudonyme de "Docteur Pangloss".
Jean Calas est guillotiné à Toulouse le 10 mars 1762, quatorze ans après la mort de son fils Louis. Il aura eu droit à une réhabilitation posthume en 1765 sous le règne de Louis XV.
Le procès de Jean Calas est considéré comme un symbole de l'injustice et des erreurs du système judiciaire français au XVIIIe siècle.
