Jean Bedel Bokassa est né le 22 février 1921 à Bangui (République centrafricaine) et est décédé le 3 novembre 1996 à Yaundé (Cameroun). Il a été président de la République centrafricaine de 1966 à 1979 puis empereur sous le nom de Bokassa Ier de 1977 à 1979.
Bokassa est né dans une famille peule et a commencé sa carrière militaire en participant à la Seconde Guerre mondiale au côté des Français. Il a été formé par les troupes françaises et a atteint le grade de sergent avant de revenir en Afrique centrale où il a pris part à la lutte contre l'occupation française.
En 1960, Bokassa participe à l'indépendance de la République centrafricaine et devient rapidement chef d'état-major des forces armées sous le gouvernement du premier président David Dacko. Cependant, il s'oppose au gouvernement démocratique et mène un coup d'État en 1966 qui lui permet de prendre le pouvoir.
Bokassa gouverne la République centrafricaine pendant une quinzaine d'années, marquée par des dépenses exorbitantes, notamment pour la construction du palais présidentiel et son couronnement en empereur en 1977. Il est également accusé de nombreux crimes contre l'humanité, dont le meurtre d'au moins 30 000 personnes lors de la répression de la rébellion birao en 1979.
En raison des pressions internationales et des dissensions au sein du pays, Bokassa abdique en 1979 et quitte le pays pour la France où il est jugé pour crimes contre l'humanité. Il meurt en exil en 1996.
Bokassa reste une figure controversée de l'histoire africaine, symbolisant à la fois les espoirs d'indépendance et la corruption et la dictature.
Bokassa est né dans une famille peule et a commencé sa carrière militaire en participant à la Seconde Guerre mondiale au côté des Français. Il a été formé par les troupes françaises et a atteint le grade de sergent avant de revenir en Afrique centrale où il a pris part à la lutte contre l'occupation française.
En 1960, Bokassa participe à l'indépendance de la République centrafricaine et devient rapidement chef d'état-major des forces armées sous le gouvernement du premier président David Dacko. Cependant, il s'oppose au gouvernement démocratique et mène un coup d'État en 1966 qui lui permet de prendre le pouvoir.
Bokassa gouverne la République centrafricaine pendant une quinzaine d'années, marquée par des dépenses exorbitantes, notamment pour la construction du palais présidentiel et son couronnement en empereur en 1977. Il est également accusé de nombreux crimes contre l'humanité, dont le meurtre d'au moins 30 000 personnes lors de la répression de la rébellion birao en 1979.
En raison des pressions internationales et des dissensions au sein du pays, Bokassa abdique en 1979 et quitte le pays pour la France où il est jugé pour crimes contre l'humanité. Il meurt en exil en 1996.
Bokassa reste une figure controversée de l'histoire africaine, symbolisant à la fois les espoirs d'indépendance et la corruption et la dictature.
