Jean-Baptiste Marchand (20 juin 1768 - 3 mai 1859) était un chimiste français connu pour ses travaux sur les propriétés électrochimiques et les électrolytes.
Il naquit à Saint-Dié, dans les Vosges, en Lorraine (aujourd'hui Vosges), le 20 juin 1768. Après avoir étudié la philosophie au collège de son village natal, il se rendit à Metz pour étudier la chimie sous la direction de Louis Nicolas Vauquelin et du baron François Joseph Victor Thénard.
En 1794, Marchand commença à travailler au service de la manufacture royale d'armes de Montluçon où il resta jusqu'en 1805. Pendant ce temps, il effectua plusieurs expériences sur les nitrates et les salpêtres, qui furent publiées en 1797 sous le titre "Nouveau Traité du Salpêtre".
Après s'être installé à Paris, Marchand devint successivement membre de la Société Philomathique (1801), de l'Institut de France (1803) et des académies de Turin (1824), de Bruxelles (1825) et de Stockholm (1836).
En 1805, il inventa le galvanomètre, un instrument utilisé pour mesurer l'intensité électrique. Il fut également connu pour son étude des différents types de fer et ses expériences sur les propriétés électrochimiques du cuivre et du plomb.
En 1807, il inventa le premier appareil électrothérapique, qui fut utilisé pour guérir la goutte. Ce dispositif était composé d'une batterie de piles et d'un tube contenant un liquide électrolytique.
Marchand travailla également sur le procédé de fabrication du verre à chaux, qui fut mis en application industrielle en 1840. Il découvrit également la manière d'obtenir l'alumine par électrolyse.
Il mourut à Paris le 3 mai 1859, à l'âge de 90 ans. En reconnaissance de ses travaux, un cratère lunaire porte son nom.
Il naquit à Saint-Dié, dans les Vosges, en Lorraine (aujourd'hui Vosges), le 20 juin 1768. Après avoir étudié la philosophie au collège de son village natal, il se rendit à Metz pour étudier la chimie sous la direction de Louis Nicolas Vauquelin et du baron François Joseph Victor Thénard.
En 1794, Marchand commença à travailler au service de la manufacture royale d'armes de Montluçon où il resta jusqu'en 1805. Pendant ce temps, il effectua plusieurs expériences sur les nitrates et les salpêtres, qui furent publiées en 1797 sous le titre "Nouveau Traité du Salpêtre".
Après s'être installé à Paris, Marchand devint successivement membre de la Société Philomathique (1801), de l'Institut de France (1803) et des académies de Turin (1824), de Bruxelles (1825) et de Stockholm (1836).
En 1805, il inventa le galvanomètre, un instrument utilisé pour mesurer l'intensité électrique. Il fut également connu pour son étude des différents types de fer et ses expériences sur les propriétés électrochimiques du cuivre et du plomb.
En 1807, il inventa le premier appareil électrothérapique, qui fut utilisé pour guérir la goutte. Ce dispositif était composé d'une batterie de piles et d'un tube contenant un liquide électrolytique.
Marchand travailla également sur le procédé de fabrication du verre à chaux, qui fut mis en application industrielle en 1840. Il découvrit également la manière d'obtenir l'alumine par électrolyse.
Il mourut à Paris le 3 mai 1859, à l'âge de 90 ans. En reconnaissance de ses travaux, un cratère lunaire porte son nom.
