Son discours intitulé "Les Raisons contre la Taxe" est considéré comme l'une des premières défenses des droits des colons américains et de leur autonomie par rapport à la Grande-Bretagne. Malheureusement, ce discours ne fut pas très apprécié par le gouvernement colonial britannique qui fit interdire sa publication.
James Otis est né à Boston (Massachusetts) dans une famille aisée et influente. Après des études à l'université Harvard, il devint avocat en 1748 et commença rapidement à avoir de nombreux clients grâce à sa réputation d'être un excellent orateur. Il défendit notamment les intérêts des pauvres et des colons qui s'opposaient aux droits fiscaux imposés par la Grande-Bretagne.
En 1761, il fut élu au Parlement colonial du Massachusetts où il continua à militer pour les droits des Américains. En 1770, il défendit en cour un groupe de marins accusés d'avoir tué cinq colons lors de l'incident du Boston Massacre. Cet événement contribua à susciter plus d'opposition des Américains contre le gouvernement colonial britannique.
James Otis fut aussi un membre actif du Sons of Liberty, une organisation clandestine qui milita pour les droits des Américains et qui s'opposait au gouvernement colonial britannique. Il prit également part à la Convention de Philadelphie en 1774 où il défendit la cause des Américains face aux représentants de la Grande-Bretagne.
James Otis mourut d'une attaque cardiaque en 1783, alors qu'il était en route pour représenter les intérêts du Massachusetts à la Convention continentale. Il est considéré comme un héros de l'indépendance américaine et son discours contre la taxe reste une référence importante dans l'histoire des États-Unis.