Isssancho a grandi dans une famille modeste à Port-au-Prince et a commencé sa carrière journalistique dans les années 1970, en écrivant pour des journaux tels que Le Nouvelliste et Haiti Progrès. Il a également été journaliste pour Radio Haïti National (RHN).
En 1986, il est devenu le premier président de la Maison de la Presse Haïtienne (MPH), une organisation qui défend les intérêts des journalistes haïtiens. En 2004, il a été nommé directeur général du Centre d'Information et de Formation pour le Développement Communautaire (CIFDC), une organisation non gouvernementale qui travaille en collaboration avec les communautés locales sur des projets de développement durable.
En tant qu'écrivain, Isssancho est connu pour son roman "Le Chant du Roi Zorobabel" (1982) et ses nouvelles "Les Vingt-huit Fusils" (1974), qui ont été traduits en plusieurs langues. Ses œuvres abordent souvent des thèmes tels que la violence, l'exil, la souffrance et la résistance face à la tyrannie, avec une grande sensibilité pour les conditions de vie des femmes et des enfants dans le monde.
En plus de son travail journalistique et littéraire, Isssancho a également joué un rôle important en faveur des droits humains en Haïti et à l'étranger. Il a été membre du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) et a travaillé avec Amnesty International sur les questions de violence contre les femmes et les enfants.
Isssancho est également un militant actif en faveur de l'écologie, notamment en raison de son engagement dans la protection de l'environnement à Haïti. Il a reçu de nombreux prix et récompenses pour son travail, dont le Prix Littéraire France-Amériques (1975) et le Prix du Livre Américain (2004).
Aujourd'hui, Jean-Luc Isssancho continue à travailler en tant que journaliste, écrivain et militant pour les droits humains, à Haïti et à l'étranger. Il vit actuellement à Paris, en France.