Hans Jonas (22 septembre 1903 - 5 août 1993) est un philosophe et bioéthicien allemand. Né à Berlin, il a grandi dans une famille juive assimilée et intellectuelle. Il étudie la philosophie à l'université de Berlin puis obtient son doctorat en 1927 sous la direction de Martin Heidegger. En 1930, Jonas rejoint les rangs des Franc-Maçons après avoir été initié dans la Loge Universelle de Bavière.
En 1933, à la suite du pouvoir des nazis, Jonas quitte l'Allemagne pour les États-Unis, où il obtient un poste au MIT. Il y restera jusqu'en 1945, enseignant et effectuant de nombreuses recherches sur la philosophie, la théologie, la science et la technologie.
En 1945, Jonas retourne en Allemagne pour occuper un poste à l'université Heidelberg, mais il est forcé à quitter son pays natal une nouvelle fois en raison de la montée du national-socialisme dans les années qui suivent. Il part alors aux États-Unis et rejoint l'Université Harvard, où il restera jusqu'à sa retraite en 1976.
Jonas est connu pour son travail sur l'éthique des technologies et de la science, ainsi que sur la philosophie de la nature. Il a notamment développé le concept de "responsabilité ontologique" qui stipule que les créateurs d'une technologie doivent prendre en compte les conséquences possibles de leur invention sur l'existence future de l'espèce humaine et de la vie en général.
En 1979, Jonas est récompensé par le Prix Balzan pour sa contribution à la philosophie moderne. Il meurt à Cambridge (Massachusetts) en 1993 à l'âge de 89 ans. Sa pensée continue d'être influente dans les domaines de la bioéthique, de la technologie et de la philosophie, notamment dans la discussion sur la manière dont l'humanité doit faire face aux technologies avancées et aux enjeux environnementaux.
En 1933, à la suite du pouvoir des nazis, Jonas quitte l'Allemagne pour les États-Unis, où il obtient un poste au MIT. Il y restera jusqu'en 1945, enseignant et effectuant de nombreuses recherches sur la philosophie, la théologie, la science et la technologie.
En 1945, Jonas retourne en Allemagne pour occuper un poste à l'université Heidelberg, mais il est forcé à quitter son pays natal une nouvelle fois en raison de la montée du national-socialisme dans les années qui suivent. Il part alors aux États-Unis et rejoint l'Université Harvard, où il restera jusqu'à sa retraite en 1976.
Jonas est connu pour son travail sur l'éthique des technologies et de la science, ainsi que sur la philosophie de la nature. Il a notamment développé le concept de "responsabilité ontologique" qui stipule que les créateurs d'une technologie doivent prendre en compte les conséquences possibles de leur invention sur l'existence future de l'espèce humaine et de la vie en général.
En 1979, Jonas est récompensé par le Prix Balzan pour sa contribution à la philosophie moderne. Il meurt à Cambridge (Massachusetts) en 1993 à l'âge de 89 ans. Sa pensée continue d'être influente dans les domaines de la bioéthique, de la technologie et de la philosophie, notamment dans la discussion sur la manière dont l'humanité doit faire face aux technologies avancées et aux enjeux environnementaux.
