François-Joseph Aimé Lamy est un éminent linguiste et missionnaire français né le 24 mai 1820 à Rennes et décédé le 30 août 1890. Il est surtout connu pour son travail en tant que premier évêque catholique de la Tahiti française, qu'il a converti au catholicisme entre 1837 et 1842.
Après des études à Rennes, il rejoint les Missionnaires d'Afrique (les "Pères Blancs") en 1840, puis est envoyé en Tahiti en 1837 à l'âge de seulement 17 ans. Il apprend rapidement la langue locale, le tahitien, et entreprend une traduction du Nouveau Testament qui sera achevée deux ans plus tard. En 1842, il est ordonné évêque de Tahiti par l'évêque Pierre Bouchard, supérieur général des Missionnaires d'Afrique.
En tant qu'évêque, Lamy mène une politique religieuse strictement orthodoxe et intégriste. Il fait éradiquer les pratiques traditionnelles tahitiennes telles que le cannibalisme et la polygynie, ainsi que les croyances païennes liées aux idoles. Il réorganise également l'Église en Tahiti en créant des paroisses et en mettant en place un système d'éducation.
En plus de son travail religieux, Lamy s'implique aussi dans la vie politique tahitienne et occupe plusieurs postes officiels, notamment celui de président du Conseil exécutif de Tahiti entre 1853 et 1854. Il a également écrit plusieurs livres sur la langue tahitienne et a contribué à sa standardisation écrite.
En 1863, Lamy retourne en France pour raisons de santé et reste au pays jusqu'à sa mort en 1890. Il est enterré dans l'église Saint-Pierre de Rennes, près du cœur de sa ville natale.
Sa vie et son travail ont été sujets d'études académiques, notamment pour comprendre les interactions entre les missionnaires chrétiens et les cultures locales en Océanie.
Après des études à Rennes, il rejoint les Missionnaires d'Afrique (les "Pères Blancs") en 1840, puis est envoyé en Tahiti en 1837 à l'âge de seulement 17 ans. Il apprend rapidement la langue locale, le tahitien, et entreprend une traduction du Nouveau Testament qui sera achevée deux ans plus tard. En 1842, il est ordonné évêque de Tahiti par l'évêque Pierre Bouchard, supérieur général des Missionnaires d'Afrique.
En tant qu'évêque, Lamy mène une politique religieuse strictement orthodoxe et intégriste. Il fait éradiquer les pratiques traditionnelles tahitiennes telles que le cannibalisme et la polygynie, ainsi que les croyances païennes liées aux idoles. Il réorganise également l'Église en Tahiti en créant des paroisses et en mettant en place un système d'éducation.
En plus de son travail religieux, Lamy s'implique aussi dans la vie politique tahitienne et occupe plusieurs postes officiels, notamment celui de président du Conseil exécutif de Tahiti entre 1853 et 1854. Il a également écrit plusieurs livres sur la langue tahitienne et a contribué à sa standardisation écrite.
En 1863, Lamy retourne en France pour raisons de santé et reste au pays jusqu'à sa mort en 1890. Il est enterré dans l'église Saint-Pierre de Rennes, près du cœur de sa ville natale.
Sa vie et son travail ont été sujets d'études académiques, notamment pour comprendre les interactions entre les missionnaires chrétiens et les cultures locales en Océanie.
