Guizot est né dans une famille de la bourgeoisie protestante à Saintes en Charente-Maritime. Il a fait ses études à l'université de Montpellier et à l'université de Jena en Allemagne, où il fut influencé par les idées de l'école historique allemande.
Il commença sa carrière comme professeur d'histoire à l'université de Caen et s'intéressa au développement de la presse et de la littérature. Il publia des ouvrages sur ces sujets, tels que "Lettres sur la littérature de 1796" (1820) et "Cours d'histoire moderne" (1828).
Guizot fut un opposant décidé à l'empereur Napoléon Ier, ce qui lui valut plusieurs emprisonnements. Il était également opposé aux idées de la Révolution française et se fit connaître comme l'un des leaders du mouvement ultraroyaliste français.
Après le retour de Louis-Philippe à la monarchie en 1830, Guizot devint ministre de l'Instruction publique et des Cultures (l'équivalent moderne du ministère de l'Éducation nationale). Il fut ministre de la Justice en 1840 avant d'être nommé président du Conseil des ministres.
Son gouvernement, connu sous le nom de "ministère Guizot", fut marqué par une forte centralisation et un fort contrôle politique sur les églises protestantes françaises. Il prit également des mesures pour réprimer l'opposition politique et les mouvements sociaux.
La Révolution française de 1848 conduisit à la chute du gouvernement Guizot, qui fut forcé à démissionner. Guizot emménagea ensuite en Angleterre, où il continua à écrire et à publier des ouvrages sur l'histoire moderne. Il revint en France après le retour de Napoléon III en 1852, mais ne prit plus part à la vie politique française.
Guizot est mort à Saint-Cloud en 1874, et il repose au cimetière du Montparnasse à Paris. Il laisse un important héritage dans le domaine de l'histoire moderne et a été considéré comme l'un des plus grands historiens français de son temps.