François Antoine Boissy d'Anglas (1756-1829) était un homme politique et homme de lettres français, qui occupa plusieurs postes importants sous les régimes de la Révolution française et du Premier Empire.
Né le 4 janvier 1756 à Grenoble, il entama sa carrière politique lors de la Révolution française en tant que député du Dauphiné à l'Assemblée nationale législative (1791-1792) et à la Convention nationale (1792-1795). Il siégea notamment dans la Plaine, soutint la Révolution française, défendit le principe de la souveraineté du peuple, mais s'opposa aux excès des Montagnards.
Après la chute de Robespierre et la fin de la Terreur, Boissy d'Anglas fut membre du Comité de salut public en 1794. Il fut également l'un des signataires du mandat d'accusation contre Louis XVI, mais refusa de voter pour la mort du roi lors de son procès.
Il siégea au Conseil des Anciens (1795-1799) et à la Convention thermidorienne (1799), jusqu'au coup d'État de Bonaparte en 1799 qui mit fin à la Deuxième République.
Sous le Consulat, il fut plusieurs fois membre du Sénat consulaire et président du Tribunal supérieur de justice militaire (1799-1804). Il fut également l'un des quatre membres de la Commission exécutive chargée de gouverner la France en l'absence de Bonaparte en campagne.
Il devint ministre de la Justice sous le Premier Empire, mais ses opinions opposées à Napoléon Ier l'obligèrent à démissionner en 1807 et à s'exiler en Suisse jusqu'en 1814.
Après l'abdication de Napoléon Ier, Boissy d'Anglas revint en France et fut membre du Corps législatif sous la Restauration (1815-1829). Il siégea dans la majorité des monarchistes et combattit les tendances ultraroyalistes.
François Antoine Boissy d'Anglas décéda le 26 août 1829 à son domicile parisien. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Né le 4 janvier 1756 à Grenoble, il entama sa carrière politique lors de la Révolution française en tant que député du Dauphiné à l'Assemblée nationale législative (1791-1792) et à la Convention nationale (1792-1795). Il siégea notamment dans la Plaine, soutint la Révolution française, défendit le principe de la souveraineté du peuple, mais s'opposa aux excès des Montagnards.
Après la chute de Robespierre et la fin de la Terreur, Boissy d'Anglas fut membre du Comité de salut public en 1794. Il fut également l'un des signataires du mandat d'accusation contre Louis XVI, mais refusa de voter pour la mort du roi lors de son procès.
Il siégea au Conseil des Anciens (1795-1799) et à la Convention thermidorienne (1799), jusqu'au coup d'État de Bonaparte en 1799 qui mit fin à la Deuxième République.
Sous le Consulat, il fut plusieurs fois membre du Sénat consulaire et président du Tribunal supérieur de justice militaire (1799-1804). Il fut également l'un des quatre membres de la Commission exécutive chargée de gouverner la France en l'absence de Bonaparte en campagne.
Il devint ministre de la Justice sous le Premier Empire, mais ses opinions opposées à Napoléon Ier l'obligèrent à démissionner en 1807 et à s'exiler en Suisse jusqu'en 1814.
Après l'abdication de Napoléon Ier, Boissy d'Anglas revint en France et fut membre du Corps législatif sous la Restauration (1815-1829). Il siégea dans la majorité des monarchistes et combattit les tendances ultraroyalistes.
François Antoine Boissy d'Anglas décéda le 26 août 1829 à son domicile parisien. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
