Jean-Claude Duvalier a succédé à son père en 1971 à la mort de celui-ci et a occupé le poste de président jusqu'en 1986. Son régime était connu pour sa corruption, les violences contre l'opposition et l'utilisation de la peur et de la répression comme moyens de maintenir son pouvoir.
Durant son règne, Jean-Claude Duvalier a été accusé de malversations financières massives et de crimes contre l'humanité, dont les exactions contre les opposants politiques, les tortures et les meurtres d'opposants. Il a également détourné des fonds publics pour son propre profit personnel.
En 1986, sous la pression populaire et internationale, Jean-Claud Duvalier a quitté le pouvoir et a fui l'Haïti. Il a vécu en exil à la France pendant de nombreuses années avant d'être expulsé du pays en 2011 pour des raisons financières.
En 2012, Jean-Claude Duvalier est revenue en Haïti pour être jugé pour ses crimes commis durant son régime. En avril 2015, il a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 1 milliard de gourdes (environ 18 millions de dollars américains) pour des fraudes financières liées à l'achat illégal de terres pendant son règne. Cependant, en juillet 2015, il a été libéré sous caution avant qu'il ne puisse être jugé pour les crimes contre l'humanité dont il a été accusé.
Jean-Claude Duvalier est mort à l'hôpital militaire de Port-au-Prince le 4 octobre 2014, à l'âge de 62 ans, sans avoir jamais été jugé pour les crimes commis durant son régime. Il laisse derrière lui une vieille question : quelle est la responsabilité d'un ancien dirigeant pour les actions commises pendant son règne ?