Fils d'un enseignant et d'une infirmière, il a grandi dans une petite ville de la Haute-Marne avant de poursuivre ses études à Paris où il obtient un doctorat en philosophie avec une thèse sur l'œuvre du philosophe allemand Martin Heidegger.
Il est connu pour son travail sur les techniques et les outils, et pour avoir développé la théorie de la génération d'appareils, qui explique comment les technologies humaines se développent et évoluent au fil du temps.
De 1950 à 1986, il occupe divers postes dans le système universitaire français, enseignant notamment à l'université de Strasbourg et à l'Institut d'études politiques de Paris.
En 1957, il publie un ouvrage essentiel, "L'Individu et sa société de référence", qui est considéré comme son chef-d'œuvre. Ce livre explore les relations entre l'individu et la société en examinant la manière dont ces deux entités se renforcent mutuellement.
En 1965, il publie "L'Organisation industrielle", un ouvrage qui met en évidence la manière dont les technologies humaines contribuent à la production de l'homme moderne et comment ces technologies influencent notre compréhension du monde.
En 1978, il publie "La Société d'autocontrole", dans lequel il détaille sa théorie sur la société des post-modernes et les effets de la technologie sur notre société.
Il est également connu pour son travail sur l'anthropologie technique, qui étudie les relations entre les hommes et leurs outils et les technologies. Sa théorie de la génération d'appareils explique comment les technologies humaines se développent et évoluent au fil du temps en réponse à des besoins spécifiques et à des changements dans le monde.
Docteur Simondon est considéré comme un précurseur de la sociologie technologique, une discipline qui étudie les effets de la technologie sur notre société et comment les technologies humaines se développent et évoluent au fil du temps.
En 2017, un prix Docteur Simondon a été créé pour récompenser des travaux exceptionnels dans le domaine de la sociologie technologique.