Née à Paris, Laurette Clair a grandi dans une famille modeste. Après avoir suivi des cours de danse, elle est repérée par un producteur qui l'engage pour des films exploitation. Elle débute au cinéma en 1972 avec le film "La Maison du docteur Kha", réalisé par Jean Rollin. Ce film met en scène une communauté de femmes vivant dans une étrange maison, où elles sont soumises à des expériences érotiques et sexuelles. Laurette Clair joue le rôle d'une des jeunes filles.
En 1974, elle rencontre Jean-Louis Foulquier, un réalisateur avec qui elle entame une relation professionnelle et sentimentale. Ils travaillent ensemble sur plusieurs films d'exploitation comme "Le Fantôme de l'Opéra" (1976) et "La Maison de la peur" (1978).
Cependant, la carrière de Laurette Clair prend un tournant lorsqu'elle se fait connaître comme une militante féministe française. Elle se lie d'amitié avec Françoise d'Eaubonne, une des pionnières du mouvement féministe en France. En 1976, elle crée l'Association pour la libération de la femme (ALF), dont le but est de défendre les droits des femmes et à promouvoir leur émancipation.
En 1980, Laurette Clair quitte la scène du cinéma et se consacre pleinement à son activité militante féministe. Elle continue de militer pour les droits des femmes jusqu'aux années 2000, lorsqu'elle décide de revenir dans le monde du spectacle.
En 2013, elle fait son retour sur scène avec un one-woman show intitulé "Laurette Clair : ma vie, mon corps". Elle y raconte sa carrière à travers des anecdotes et des chansons. Lauréette Clair est encore active aujourd'hui, tant dans le domaine de la militante féministe que dans celui du spectacle.