Avant son accession à la présidence, Chun Doo-hwan a été un général de l'Armée de terre sud-coréenne et fut commandant en chef des forces armées du pays entre 1978 et 1980. Il est notamment connu pour avoir dirigé le coup d'État militaire de la Corée du Sud en 1961, qui a renversé le gouvernement sortant dirigé par Syngman Rhee, considéré comme corrompu.
En 1972, Chun Doo-hwan fut condamné à mort pour trahison et complot contre l'État après avoir été impliqué dans un coup d'État raté. Il échappa à la peine de mort grâce à une amnistie générale accordée en 1973 par le président Park Chung-hee.
En 1980, il accède à la présidence après avoir dirigé un nouveau coup d'État militaire qui a renversé le gouvernement de Park Chung-hee assassiné par son chef de cabinet Kim Jae-kyu. Son mandat de président fut marqué par une politique autoritaire et répressive, mais également par la reprise économique et le développement industriel de la Corée du Sud.
En 2009, Chun Doo-hwan a été condamné à la peine de prison à vie pour corruption et abus de pouvoir pendant son mandat de président. Il est également accusé d'avoir organisé l'assassinat de son prédécesseur Kim Jae-kyu.
Chun Doo-hwan a toujours nié les accusations et a été critiqué pour avoir abusé de la loi martiale durant son mandat pour réprimer les oppositions politiques et les manifestants. Sa politique économique a également été critiquée pour avoir aggravé l'inégalité sociale en Corée du Sud.
En 2017, il est libéré de prison après avoir purgé une partie de sa peine. Il est toujours vivant et continue de vivre en Corée du Sud.