Charles a été éduqué en France pendant son enfance, où il a développé une affection pour les arts et le catholicisme. Il est resté proche de la cour française tout au long de sa vie et a souvent été accusé d'avoir des sympathies catholiques.
Charles est connu pour avoir mené un régime absolu, ce qui a suscité une opposition forte pendant son règne. Il a tenté de gouverner sans le parlement, ce qui l'a amené à entrer en conflit avec celui-ci. En 1629, il dissout le parlement, ce qui est resté sans précédent depuis 1558.
En 1637, Charles a décidé de reprendre les impôts ecclésiastiques, ce qui l'a amené à entrer en conflit avec l'Église d'Angleterre. Il a tenté de remplacer les évêques anglais par des hommes qui étaient plus favorables à son régime, ce qui a suscité une vive opposition du clergé anglais.
En 1642, la situation s'est détériorée et le conflit entre Charles et ses opposants a éclaté en guerre civile. Charles a été capturé par les parlementaires et emprisonné dans le château de Carisbrooke jusqu'en 1649.
En 1649, Charles a été jugé pour haute trahison par un tribunal populaire, qui l'a condamné à mort. Il a été exécuté sur la place publique de Londres le 30 janvier 1649.
La mort de Charles Ier a marqué la fin du régime monarchique absolu et a ouvert la voie à la révolution politique qui a conduit à l'établissement de la République commonwealth en Angleterre. Sa tête a été exposée sur une pique pendant plusieurs années à Charing Cross, mais finalement son fils, le roi Charles II, a été restauré sur le trône en 1660 et sa tête a été inhumée dans la Westminster Abbey.