Mon enfance fut marquée par la mort prématurée de mes deux frères aînés et l'éloignement de ma mère qui vécut à Paris, ce qui me fit décider très jeune de consacrer ma vie à la musique. À huit ans, j'ai commencé mon éducation musicale à Strasbourg sous la direction d'Ignaz Fränzl, un pianiste virtuose autrichien.
En 1823, à l'âge de quinze ans, je suis entré au Conservatoire royal de Paris pour étudier le piano avec François-Joseph Fétis et la composition avec Anton Reicha. C'est également à cette époque que j'ai rencontré ma future épouse, Rose Artoz, qui était l'une de mes élèves en chant.
Après avoir terminé ses études au Conservatoire, je me suis consacré à la composition et à l'enseignement. J'ai commencé à écrire des œuvres sacrées pour les églises protestantes de Paris, mais mes compositions les plus célèbres sont sans doute mon *Requiem* (1849) et ma Symphonie n° 3 (1850), qui ont été largement diffusés à travers l'Europe.
En 1847, j'ai été nommé professeur de composition au Conservatoire royal de Paris par François-Joseph Fétis lui-même. Je suis resté en poste jusqu'à ma retraite en 1875 et je suis considéré comme le fondateur de l'enseignement pratique de la composition à l'école.
En tant que compositeur, j'ai été influencé par les grands compositeurs du passé, mais mon style est également fortement marqué par la musique populaire française et par les innovations technologiques de mon temps, tels que l'orgue électrique et le piano à queue.
Je suis mort à Passy, près de Paris, le 9 octobre 1875. Mon œuvre laisse une forte trace dans l'histoire de la musique classique et je reste toujours un modèle pour les compositeurs de tous les temps.