Né à Paris, Jean-Luc Godard grandit à Nyon en Suisse. Il étudie à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) à Paris où il rencontre François Truffaut et Claude Chabrol, avec lesquels il fonde la revue *Cahiers du cinéma*.
En 1958, il réalise son premier long métrage, A bout de souffle. Ce film, qui met en scène Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, est considéré comme l'un des films les plus importants de la Nouvelle Vague et a eu une grande influence sur le cinéma mondial.
Par la suite, il réalise plusieurs autres films notables, tels que Les Carabiniers (1963), Le Mépris (1963), Alphaville (1965) et Pierrot le Fou (1965). Ses travaux sont marqués par une prédilection pour les expérimentations formelles, l'utilisation de la caméra mobile et des techniques de montage innovantes.
Dans les années 1970, Jean-Luc Godard se tourne vers le militantisme politique et s'engage dans le Mouvement du 22 mars, une organisation marxiste-léniniste française. Il réalise des films politiquement engagés tels que Tout va bien (1972) et Numéro deux (1975).
Il continue à travailler activement dans le cinéma aujourd'hui, malgré les critiques et la polémique qui l'ont accompagné tout au long de sa carrière. Il est considéré comme l'un des grands réalisateurs français et a été reconnu par de nombreuses institutions du cinéma mondial, y compris plusieurs prix César et Palmes d'Or à Cannes.
Jean-Luc Godard a la réputation d'être un critique acéré de l'industrie du cinéma et des tendances populaires dans le cinéma actuel. Il est souvent considéré comme un cinéaste difficile et controversé, mais son influence sur le cinéma contemporain est indéniable.