Boris III de Bulgarie (1894-1943) était un souverain et politique bulgare qui a régné de 1918 à sa mort en 1943. Il est né le 30 décembre 1894 à Sofia, alors dans l'Empire ottoman, fils du prince Ferdinand I de Bulgarie et de la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme.
Après des études militaires en Allemagne et en Autriche, Boris accède au trône à la mort de son père en 1918. Il mène le pays dans la Première Guerre Mondiale, faisant alliance avec les Alliés mais se maintient neutre sur le front de l'Est. Après la guerre, il doit composer avec la Grande-Bulgarie, qui comprend la Mésopotamie et la Thrace occidentale perdue en 1918.
En 1934, Boris III renverse les ministres républicains de son gouvernement pour mettre fin à l'instabilité politique en Bulgarie. Il prend le pouvoir personnel jusqu'à sa mort et instaure un régime dictatorial qui ressemble au fascisme italien. En 1939, il signe avec l'Allemagne nazie l'alliance militaire connue sous le nom de Pacte Molotov-Ribbentrop. Cependant, malgré cela, il reste neutre pendant la Seconde Guerre Mondiale et ne s'implique pas dans les crimes nazis en Bulgarie.
Boris III est également connu pour son action en faveur des Juifs bulgares lors de la Shoah. Contrairement à d'autres pays d'Europe, il bloque les efforts allemands pour déporter les Juifs bulgares vers les camps d'extermination nazis. Il met fin aux persécutions anti-juives en Bulgarie et même demande aux Allemands de laisser entrer plus de réfugiés juifs dans le pays.
Boris III meurt subitement le 28 août 1943 d'une crise cardiaque, laissant son fils Simeon II âgé de neuf ans à la tête du royaume de Bulgarie. Durant sa vie et après sa mort, Boris III a été un souverain controversé en Bulgarie, vu par certains comme un libérateur national, mais par d'autres comme un dictateur oppressif.
Après des études militaires en Allemagne et en Autriche, Boris accède au trône à la mort de son père en 1918. Il mène le pays dans la Première Guerre Mondiale, faisant alliance avec les Alliés mais se maintient neutre sur le front de l'Est. Après la guerre, il doit composer avec la Grande-Bulgarie, qui comprend la Mésopotamie et la Thrace occidentale perdue en 1918.
En 1934, Boris III renverse les ministres républicains de son gouvernement pour mettre fin à l'instabilité politique en Bulgarie. Il prend le pouvoir personnel jusqu'à sa mort et instaure un régime dictatorial qui ressemble au fascisme italien. En 1939, il signe avec l'Allemagne nazie l'alliance militaire connue sous le nom de Pacte Molotov-Ribbentrop. Cependant, malgré cela, il reste neutre pendant la Seconde Guerre Mondiale et ne s'implique pas dans les crimes nazis en Bulgarie.
Boris III est également connu pour son action en faveur des Juifs bulgares lors de la Shoah. Contrairement à d'autres pays d'Europe, il bloque les efforts allemands pour déporter les Juifs bulgares vers les camps d'extermination nazis. Il met fin aux persécutions anti-juives en Bulgarie et même demande aux Allemands de laisser entrer plus de réfugiés juifs dans le pays.
Boris III meurt subitement le 28 août 1943 d'une crise cardiaque, laissant son fils Simeon II âgé de neuf ans à la tête du royaume de Bulgarie. Durant sa vie et après sa mort, Boris III a été un souverain controversé en Bulgarie, vu par certains comme un libérateur national, mais par d'autres comme un dictateur oppressif.
