Pascal a grandi au sein d’une famille noble catholique. Son père, Étienne Pascal, était un homme de lettres et un parlementaire, et sa mère, Antoinette Begon, venait d'une famille fortunée. À l'âge de 16 ans, Blaise passe trois mois à Paris pour y étudier les mathématiques avec son oncle Étienne, un géomètre qui a travaillé pour Gilles Persone de Roberval et Marin Mersenne. Il y rencontre aussi des personnalités telles que Pierre de Fermat, qui aura une influence sur ses travaux futurs.
A 18 ans, il invente la pascaline, un calculateur automatique à main qui permet de faire des addition et des soustractions. C'est le premier calculateur connu en Europe. Il s'intéresse également aux problèmes de géométrie et découvre les travaux d'Euclide, ce qui l'amène à trouver une preuve géométrique du théorème des tresses de Descartes, prouvant que la courbe à un nombre fini de points distincts n’est pas fermée.
En 1646, il est touché par la mort de sa sœur Jacqueline et se consacre alors à l'étude du christianisme. Cela le mène à écrire des lettres, comme la Lettre à un Provincial sur les vraies et les fausses religions (1657), dans lesquelles il met en garde contre le fanatisme et la superstition, et les considère comme antagonistes de la foi chrétienne.
En 1654, à l'âge de 31 ans, Blaise Pascal est atteint d’une maladie grave (peut-être la tuberculose) qui le contraint à passer le reste de sa vie alité. Il continue cependant à travailler sur divers sujets, notamment les mathématiques et la physique. Il publie son principal ouvrage, Essai pour les coniques, en 1657.
Pascal a également publié des fragments de ses pensées sous forme de Notes (ou Pensées) dans lequel il traite de sujets tels que la science, la religion, la morale et l'art. Les Pensées sont considérées comme un classique de la littérature philosophique.
Pascal est mort le 19 août 1662 à Paris, à l’âge de 39 ans. Il est enterré dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont à Paris, où sa tombe porte l'inscription « Blaise Pascal, écriture et calcul, 1623-1662 ».
Pascal a laissé un héritage important tant dans les mathématiques qu’en physique. Il est considéré comme un précurseur des sciences modernes. Sa vie est marquée par son engagement chrétien et sa volonté de concilier l'expérience et la foi.